Contes D'une Grand-Mère Tome II

Lulu - EAN : 9781387900961
George Sand
Édition papier

EAN : 9781387900961

Paru le : 5 août 2022

25,69 € 24,35 €
Epuisé
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Manquant sans date
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9781387900961
  • Réf. éditeur : 1191001
  • Editeur : Lulu
  • Date Parution : 5 août 2022
  • Disponibilite : Manque sans date
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 173
  • Format : H:210 mm L:148 mm
  • Poids : 236gr
  • Interdit de retour : Retour interdit
  • Résumé : Il y avait autrefois en la forêt de Cernas un gros vieux chêne qui pouvait bien avoir cinq cents ans. La foudre l'avait frappé plusieurs fois, et il avait dû se faire une tête nouvelle, un peu écrasée, mais épaisse et verdoyante. Longtemps ce chêne avait eu une mauvaise réputation. Les plus vieilles gens du village voisin disaient encore que, dans leur jeunesse, ce chêne parlait et menaçait ceux qui voulaient se reposer sous son ombrage. Ils racontaient que deux voyageurs, y cherchant un abri, avaient été foudroyés. L'un d'eux était mort sur le coup; l'autre s'était éloigné à temps et n'avait été qu'étourdi, parce qu'il avait été averti par une voix qui lui criait: Va-t'en vite!
  • Biographie : Moreali est mon véritable nom, c'est celui de ma mère et d'un oncle maternel qui m'a adopté tout récemment. J'ignore qui fut monpère; ma mère était Italienne, et je suis né à Rome. J'étais fort jeune quand elle m'envoya à Paris, où je fus élevé chez les jésuites sous le nom de Fervet, et où elle vint s'établir près de moi quelques années plus tard. Elle me chérissait tendrement etme donnait l'exemple des vertus chrétiennes. Elle avait bien peu d'aisance, mais elle ne négligea rien pour mon éducation. Elle passait pour ma tante, et longtemps, en lui donnant un titre plus doux, je crus n'être que son fils adoptif.Je fis de bonnes études, mais je ne montrais aucun goût pour l'état ecclésiastique. La carrière des lettres, l'éloquence du barreau me tentaient. J'avais de l'ambition, et pourtant j'étais un croyant, mais un croyant porté à la lutte plus qu'au renoncement.A son lit de mort, ma pauvre mère me révéla l'illégitimité de ma naissance, et m'apprit qu'étant enceinte de moi, elle m'avait consacré à Dieu par un voeu solennel. Depuis que j'étais au monde, elle avait tout fait pour réaliser ce voeu. Elle avait espéré que j'y souscrirais. Elle avait compté que mon sacrifice rachèterait son péché. Elle n'exigeait pas que je fusse prêtre sans vocation; mais elle me suppliait de ne pas lui ôter l'espérance à sa dernière heure et de la laisser partir emportant la promesse que je ferais monpossible pour lui abréger les terribles expiations du purgatoire. Si un jour il se pouvait que son fils offrît le saint sacrifice de la messe à son intention, elle se flattait d'être alors réconciliée avec Dieu.
Haut de page
Copyright 2024 Cufay. Tous droits réservés.