Césarine Dietrich

Lulu - EAN : 9781387947621
George Sand
Édition papier

EAN : 9781387947621

Paru le : 3 août 2022

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  • EAN13 : 9781387947621
  • Réf. éditeur : 1192846
  • Editeur : Lulu
  • Date Parution : 3 août 2022
  • Disponibilite : Manque sans date
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 208
  • Format : H:210 mm L:148 mm
  • Poids : 282gr
  • Interdit de retour : Retour interdit
  • Résumé : Ce roman retrace l'enfance, la vie de jeune fille puis de jeune femme d'un personnage particulièrement cruel : Césarine Dietrich. Cette figure de féminité est assez rare chez George Sand. Exposée avec d'autant plus de relief qu'elle s'oppose à son double contraire, sa préceptrice Pauline. Césarine cherche le pouvoir sur les hommes. Femme venimeuse, entêtée, très intelligente et manipulatrice, les hommes sont des proies pour elle : et sa proie favorite sera Paul Gilbert, le neveu de sa préceptrice.Il semble pourtant que son charme reste impuissant. Devant la froideur et le dédain du jeune homme, Césarine va user de toutes les ruses, jusqu'aux plus basses : elle provoque la jalousie d'un de ses prétendants, tente de devenir l'amie de la jeune fille séduite par Paul... Personnage atypique des romans de Sand, Césarine est le caractère de la tyrannie et de l'excès.George Sand est une femme de lettres française.Faisant scandale par sa vie amoureuse agitée et par ses tenues vestimentaires masculines, elle adopte un pseudonyme masculin dès 1829.George Sand est en réalité le pseudonyme d'Amantine Aurore Lucile Dupin, plus tard, la baronne Dudevant lorsqu'elle se marie en 1822 avec le baron Casimir Dudevant, dont elle aura deux enfants.Ses détracteurs les plus acharnés : Charles Baudelaire, Jules Barbey d'Aurevilly, Henri Guillemin n'ont retenu d'elle que cela, alors que George Sand était au centre de la vie intellectuelle de son époque, accueillant à Nohant-Vic ou à Palaiseau : Liszt, Marie d'Agoult, Balzac, Chopin, Flaubert , Delacroix, et Victor Hugo, conseillant les uns, encourageant les autres.Outre son immense production littéraire, elle s'est illustrée par un engagement politique actif à partir de 1848, inspirant Alexandre Ledru-Rollin, participant au lancement de trois journaux : « La Cause du peuple », « Le Bulletin de la République », « l'Éclaireur », plaidant auprès de Napoléon III la cause de condamnés, notamment celle de Victor Hugo dont elle admirait l'oeuvre et dont elle a tenté d'obtenir la grâce."La Mare au Diable", "Consuelo" et "Indiana", font partie de ses oeuvres les plus célèbres.Auteure de romans, de nouvelles, de contes, de pièces de théâtre, d'une autobiographie, de critiques littéraires et de textes politiques, elle n'arrête pas d'écrire jusqu'à sa mort à l'âge de 71 ans. Victor Hugo déclara à sa mort : « Je pleure une morte, je salue une immortelle ! ».
  • Biographie : Moreali est mon véritable nom, c'est celui de ma mère et d'un oncle maternel qui m'a adopté tout récemment. J'ignore qui fut monpère; ma mère était Italienne, et je suis né à Rome. J'étais fort jeune quand elle m'envoya à Paris, où je fus élevé chez les jésuites sous le nom de Fervet, et où elle vint s'établir près de moi quelques années plus tard. Elle me chérissait tendrement etme donnait l'exemple des vertus chrétiennes. Elle avait bien peu d'aisance, mais elle ne négligea rien pour mon éducation. Elle passait pour ma tante, et longtemps, en lui donnant un titre plus doux, je crus n'être que son fils adoptif.Je fis de bonnes études, mais je ne montrais aucun goût pour l'état ecclésiastique. La carrière des lettres, l'éloquence du barreau me tentaient. J'avais de l'ambition, et pourtant j'étais un croyant, mais un croyant porté à la lutte plus qu'au renoncement.A son lit de mort, ma pauvre mère me révéla l'illégitimité de ma naissance, et m'apprit qu'étant enceinte de moi, elle m'avait consacré à Dieu par un voeu solennel. Depuis que j'étais au monde, elle avait tout fait pour réaliser ce voeu. Elle avait espéré que j'y souscrirais. Elle avait compté que mon sacrifice rachèterait son péché. Elle n'exigeait pas que je fusse prêtre sans vocation; mais elle me suppliait de ne pas lui ôter l'espérance à sa dernière heure et de la laisser partir emportant la promesse que je ferais monpossible pour lui abréger les terribles expiations du purgatoire. Si un jour il se pouvait que son fils offrît le saint sacrifice de la messe à son intention, elle se flattait d'être alors réconciliée avec Dieu.
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