Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
KOBA
EAN : 9782020183253
Paru le : 23 août 2002
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782020183253
- Réf. éditeur : SEL134376
- Collection : FICTION ET CIE
- Editeur : Seuil
- Date Parution : 23 août 2002
- Disponibilite : Manque sans date
- Barème de remise : NS
- Format : 1.70 x 14.10 x 20.50 cm
- Poids : 220gr
-
Résumé :
Au début de notre ère, un terrible ouragan dévaste ces hautes vallées du Caucase que l'on appelait le «Ventre du monde». Pour se venger du Vent, un bûcheron géorgien, Koba, chef des Abreks, décrète l'extermination des dieux, de tous les dieux, où qu'ils se trouvent.
Alors commence cette chasse insensée : les «Insoumis», ainsi s'appellent-ils eux-mêmes, déferlent sur les hauts plateaux d'Arménie, installant partout, jusque dans les chemins de neige, des pièges à dieux. Koba s'écrie : «Que les dieux nous blâment à leur guise ! Laissons-les pousser des cris de rage ; même s'ils se lèvent contre nous, nous serons vainqueurs !»
Pour se rendre plus effrayants, les Abreks s'enduisent de glu et se roulent dans les chardons. Massacres, viols et pillages s'enchaînent : Ninive est en flammes, Babylone mise à sac. Dans les déserts de Syrie, des juifs leur parlent d'un certain Elohim, un dieu qui passe dans la brise et qui chuchote. Qu'à cela ne tienne : Jérusalem investie, les chercheurs de dieux dévorent et mâchent les rouleaux de la Torah. Le Sinaï franchi, Koba et ses hordes ensanglantées dévastent les rives du Nil, «le Nil couleur de carnage et d'incendie»... puis rageusement s'embarquent pour la Grèce, à destination du mont Olympe, le repaire des dieux inaccessible aux hommes.
On le sait, c'est surtout à mi-chemin des mythes et de l'Histoire que les dieux ont tendance à pulluler : c'est donc là que Koba inscrit sa guerre personnelle - une guerre totale par laquelle le Guide, à la recherche du Grand Coupable, pourchassant dieux et hommes jusqu'au dernier, devient dieu lui-même. En ce sens, Koba est au-delà de Prométhée, il est lui-même l'injure définitive, l'injure bariolée, hoquetante et inépuisable qu'on fait aux dieux.