ROSE (L'AUBEPINE)

Seuil - EAN : 9782020309196
COOVER ROBERT
Édition papier

EAN : 9782020309196

Paru le : 6 mai 1998

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  • EAN13 : 9782020309196
  • Réf. éditeur : SEL186766
  • Collection : FICTION ET CIE
  • Editeur : Seuil
  • Date Parution : 6 mai 1998
  • Disponibilite : Epuisé
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 96
  • Format : 0.80 x 14.00 x 20.50 cm
  • Poids : 130gr
  • Interdit de retour : Retour interdit
  • Résumé :

    « Elle sent l’aneth, la citronnelle, la lavande et la menthe, auxquels s’ajoutent la poussière et des odeurs moins plaisantes, et elle reconnaît l’odeur de l’enfance : les ajoncs mêlés d’herbes aromatiques qui jonchaient le sol du grand hall, où elle était souvent restée à jouer sous les tables à tréteaux pendant que les adultes mangeaient. Qu’elle entend à présent au-dessus d’elle, riant à gorge déployée. Elle ouvre les yeux et voit le singe debout sur sa poitrine, entre ses seins, il lui fait une grimace de sous la couronne miniature retenue sous le menton par un lien. Il pince un mamelon rose avec ses doigts minces et osseux, le soulève et le secoue comme une cloche, tandis que ses lèvres s’écartent en une grimace sardonique, et elle en ressent les ondes jusqu’au plus profond de son ventre, où réside une douleur sourde et lancinante. Sa mère et son père et tous leurs amis et leurs chevaliers et les domestiques du château sont rassemblés autour d’elle, ils dominent le spectacle, le plaisir se lit sur leurs visages graisseux, ils s’esclaffent et rient et se tapent les cuisses. »

    Sur le thème éternel de la princesse endormie, la Belle au Bois dormant, Robert Coover brode de subtiles variations langagières, selon un principe qui présidait déjà à l’élaboration de La Bonne et son maître (1984) : tout manquement au rituel (ou à la rhapsodie) appelle une punition répétée, le désir est un champ d’aubépines, les caresses de l’élue impliquent toiles d’araignée et ossements cliquetants – et le rêve, peuplé de singes, de sorcières et de pères incestueux, est peut-être un viol.

    Traduit de I'américain par Bernard Hoepffner

    Avec la collaboration de Catherine Goffaux

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