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La Crypte des capucins
EAN : 9782021163216
Paru le : 20 mars 2014
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- EAN13 : 9782021163216
- Réf. éditeur : SEL137523
- Collection : CADRE VERT
- Editeur : Seuil
- Date Parution : 20 mars 2014
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 256
- Format : H:206 mm L:141 mm E:17 mm
- Poids : 290gr
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Résumé :
Si La Marche de Radetzky illustrait la gloire et le déclin de l’Autriche-Hongrie au rythme enjoué de la marche militaire de Johann Strauss, le titre même de La Crypte des capucins, qui décrit le désordre de l’Autriche disloquée, évoque une marche funèbre.
Le roman débute au printemps 1914 et se termine à l’Anschluss de 1938. Le narrateur, François-Ferdinand von Trotta, lointain parent des Trotta de La Marche de Radetzky, a connu une jeunesse insouciante dans la Vienne de la Belle Époque. Mais la guerre, qui l’entraîne aux confins de l’Empire, où il sera un temps prisonnier des Russes, provoque l’écroulement de son pays, la débâcle de sa fortune et de ses illusions. À son retour, Vienne, autrefois riche, lumineuse, joyeuse, n’est plus que ruines, misère, amoralité. En mars 1938, les nazis entrent dans Vienne. Alors, le dernier Trotta pressent les temps de barbarie. Il va chercher refuge sur la tombe de l’empereur François-Joseph, qui dort son dernier sommeil dans la Crypte des capucins.
Mélancolique et lucide, cet ultime roman de l’auteur apparaît comme son testament-confession.
« Ici, le dernier fils de la vieille Europe refuse de se soumettre au nationalisme et au nazisme. Le héros antimoderne, conservateur, est le seul qui ne cède pas au fascisme ni à l’inflation morale.» Claudio Magris
Joseph Roth, né en Galicie austro-hongroise en 1894 de parents juifs, mène parallèlement à sa carrière de journaliste à Vienne, Berlin, Francfort, Paris, celle de romancier et nouvelliste. Opposant de la première heure au national-socialisme, il quitte l’Allemagne dès janvier 1933 pour venir s’installer à Paris, où il meurt en 1939.
Traduit de l’allemand et préfacé par Blanche Gidon
Rabats jaquette
Joseph Roth est né en Galicie austro-hongroise en 1894, de parents juifs. Après des études de philologie à Lemberg et à Vienne, en 1916, il s’engage dans l’armée autrichienne. Au sortir de la guerre, il se tourne vers le journalisme tout en menant une carrière de romancier. Opposant de la première heure au national-socialisme, Roth quitte l’Allemagne dès janvier 1933 pour venir s’installer à Paris, où il meurt en 1939. Il laisse une œuvre abondante et variée : treize romans, huit longs récits, trois volumes d’essais et de reportages, un millier d’articles de journaux.
Blanche Gidon, confidente et amie de Joseph Roth, était professeur dans un lycée parisien et traductrice littéraire. De Roth, dont elle a défendu l’œuvre avec passion, elle a traduit plusieurs romans et nouvelles.