ALESIA - 27 SEPTEMBRE 52 AV. J.-C.

Gallimard - EAN : 9782070123575
BRUNAUX JEAN-LOUIS
Édition papier

EAN : 9782070123575

Paru le : 11 oct. 2012

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  • EAN13 : 9782070123575
  • Réf. éditeur : A12357
  • Collection : LES JOURNEES QU
  • Editeur : Gallimard
  • Date Parution : 11 oct. 2012
  • Disponibilite : Manque sans date
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 384
  • Format : 2.60 x 15.20 x 22.00 cm
  • Poids : 460gr
  • Résumé : Ce fut une formidable bataille et une terrible défaite. Après de longues semaines de siège et de famine, Alésia finit par tomber : les armées gauloises cèdent aux légions romaines et leur chef, Vercingétorix, se livre à César. C'est là, sur le mont Auxois, que s'achève l'indépendance gauloise. Et pourtant, l'événement n'aura cessé de résonner dans notre mémoire ; pendant des siècles on le célébrait comme l'origine d'une civilisation gallo-romaine enfin pacifiée. Ce livre propose de la retrouver pour en interroger à nouveau le sens et la portée. La déroute des Gaulois n'avait rien de prévisible ; Vercingétorix disposait de redoutables moyens militaires ; il commandait des forces considérables venues de toutes les contrées de la Gaule : sa stratégie ingénieuse aurait pu permettre d'emporter la victoire. Seulement, ses pouvoirs politiques étaient limités et ses troupes trop désorganisées, et mal entraînées, pour mettre en oeuvre son plan : surtout, l'immense "armée de secours" qu'il avait réunie à Alésia disparut corps et biens à l'heure décisive de la bataille : le génie diplomatique de Jules César y était pour beaucoup. Si ce moment demeure une journée qui aura fait la France, écrit Jean-Louis Brunaux, c'est moins à Alésia même qu'il faut en chercher la raison que, bien en amont, dans l'histoire longue de la Gaule, de sa civilisation, de ses institutions, de ses moeurs politiques : elles seules peuvent faire comprendre comment tout un élan "national" a pu assembler la plupart des peuples de l'ancienne Gaule pour affronter les Romains. Alésia est ce miroir qui laisse entrevoir l'unité longtemps méconnue des nations gauloises.
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