ENFANTS DE LA JUSTICE

Gallimard - EAN : 9782070216888
COURNOT MICHEL
Édition papier

EAN : 9782070216888

Paru le : 21 avr. 1959

3,95 € 3,74 €
Epuisé
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Arrêt définitif de commercialisation
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9782070216888
  • Réf. éditeur : A21688
  • Collection : L'AIR DU TEMPS
  • Editeur : Gallimard
  • Date Parution : 21 avr. 1959
  • Disponibilite : Epuisé
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 216
  • Format : 1.80 x 14.30 x 21.00 cm
  • Poids : 280gr
  • Résumé : "Un garçon allait à l'école, c'était un enfant sage. Le père fut tué à Verdun. La mère perdit la tête : elle abandonna son fils. L'enfant fut conduit, menottes aux mains, à Auberive. Il y resta plusieurs années, dormant dans une cage trop petite pour lui. Son père reçut la Légion d'honneur, à titre posthume. On organisa le transfert du fils, sur qui il fallait accrocher la croix. Le transfert fut pénible, parce que l'enfant, dans la cage, avait pris une Infirmité. Il arriva tout de même. On lui ôta les menottes pendant la cérémonie. Les "enfants de la justice" sont souvent des innocents. Ils n'ont pas commis de délit. Et l'on s'étonne tout d'abord de les voir mêlés aux coupables. Mais qu'est-ce qu'un coupable ? Voici l' histoire, récente cette fois, d'un autre enfant. Sa mère était une prostituée. À la naissance de son fils, elle le mit chez une nourrice, à la campagne. Plus tard, elle voulut le reprendre, sans lui cacher son métier. Le juge plaça cet enfant dans une famille plus régulière. Il s'y assombrit. Un jour, il prit neuf cent mille francs chez ses parents adoptifs, il alla les poser dans les mains de sa mère, comme ça, sans pouvoir prononcer un mot, et partit en courant. Il fut repris comme vagabond. Le juge estima que de ce coupable on pouvait attendre beaucoup ; peut-être beaucoup plus que d'un innocent, qui aurait oublié sa mère. les parents adoptifs l'estimèrent aussi : ils vinrent redemander l'enfant. Le juge refusa. On voit que la justice des enfants a changé. Elle n'est plus la justice des hommes. Cependant, ce livre montre que les enfants sont parfois des hommes, des vrais. Je crois que la justice des hommes changera aussi." Michel Cournot.
Haut de page
Copyright 2024 Cufay. Tous droits réservés.