Le Sacrifice dans les religions africaines

Gallimard - EAN : 9782070705894
HEUSCH LUC DE
Édition papier

EAN : 9782070705894

Paru le : 21 nov. 1986

29,00 € 27,49 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9782070705894
  • Réf. éditeur : A70589
  • Collection : BIBLIOTHEQUE DE
  • Editeur : Gallimard
  • Date Parution : 21 nov. 1986
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 368
  • Format : H:225 mm L:140 mm E:23 mm
  • Poids : 394gr
  • Résumé : L'anthropologie a longtemps vécu sur l'illusion que le schéma d'interprétation développé par Hubert et Mauss dans le classique Essai sur la nature et les fonctions du sacrifice avait une valeur universelle. Luc de Heusch s'en prend à ce dogme d'un rite de passage entre le profane et le sacré comme aux spéculations de René Girard. Sur la base d'une étude attentive de rituels africains et de leur minutie maniaque, l'auteur, sans s'interdire les comparaisons avec la Grèce ou l'Inde, force à reprendre l'ensemble du phénomène.Il commence par s'interroger sur le choix des victimes animales, qui, le plus souvent, est loin d'être indifférent.Mais l'homme est la victime sacrificielle par excellence lorsque le sort du monde est en jeu. Le roi, formidable machine symbolique, est au centre de la scène rituelle au Swaziland comme dans l'ancien Rwanda. L'auteur examine son destin sacrificiel dans une perspective renouvelée de Frazer qui l'amène à s'interroger sur la mise à mort des dieux : pourquoi le génie de l'eau, l'ancêtre primordial des Dogon, a-t-il été immolé au début des temps, pourquoi son corps dépecé, puis ressuscité, a-t-il servi à construire le monde ? Peut-on inscrire le christianisme, religion du sacrifice salvateur, dans cette lignée ?Les deux grands systèmes sacrificiels, qu'ils relèvent de la sphère domestique ou cosmologique, obéissent à la logique des transformations ; telle est l'hypothèse majeure de ce livre qui jette de nouveaux éclairages sur la pensée qui guide le geste du sacrificateur.
Haut de page
Copyright 2024 Cufay. Tous droits réservés.