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LA GRANDE ECOLE - APPROCHE SOCIOLOGIQUE DES COMPETENCES ENFANTINES
PUF - EAN : 9782130497318
Édition papier
EAN : 9782130497318
Paru le : 8 janv. 1999
19,77 €
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- EAN13 : 9782130497318
- Réf. éditeur : 017226
- Collection : EDUCATEUR (L')
- Editeur : PUF
- Date Parution : 8 janv. 1999
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 208
- Format : 1.70 x 13.50 x 21.50 cm
- Poids : 268gr
- Interdit de retour : Retour interdit
- Résumé : "Les petits écoliers sont des "acteurs sociaux" à part entière qui, lors même qu'ils manifestent leur attachement aux maîtres et aux maîtresses, le font à partir d'analyses soustendues par une recherche exigeante de ce qui est juste. Beaucoup d'aspects de leurs comportements, certains très connus, comme leurs attitudes dans la classe, d'autres un peu moins, comme leur façon de "pacifier" la cour de récréation, sont ainsi revus à la lumière de leurs compétences acquises entre CP et CM2, par lesquelles ils contribuent, comme les adultes, à définir les situations scolaires. "Texte de couverture"Dans un monde scolaire aujourd'hui partiellement dépassé, l'école primaire fait figure d'exception. Les adultes continuent en effet de la considérer comme un lieu d'apprentissages fondamentaux, intellectuels et sociaux. Les écoliers pour leur part, y voient la "grande école" dans laquelle ils se préparent à entrer au collège puis au lycée. Faut-il réduire leur confiance à un pur et simple conformisme vis-à-vis des atttentes des grandes personnes ? Les enfants sont toujours capables de dire selon eux, ce qui est légitime et ce qui ne l'est pas. En communiquant leur point de vue, ils manifestent des compétences qui ne procèdent ni d'une intériorisation pure et simple des catégories des adultes, ni de virtualités endogènes, individuelles ou collectives. Ces compétences semblent être construites à partir de leur expérience scolaire. Pour éprouver cette hypothèse, cette recherche menée dans le cadre du groupe d'études sociologiques de l'INRP s'est penchée sur deux situations du monde scolaire, organisées différemment par les adultes : la classe et la récréation. Quelles sont les raisons pour lesquelles on s'engage dans les apprentissages scolaires, qui font que la cour est un lieu de confrontations, d'échanges intenses et cependant préservé de désordres majeurs. Les questionnaires ont concerné plusieurs écoles de province et de banlieue parisienne, ils mettent en évidence une spécificité des constructions enfantines, les ancrages à partir desquels s'élaborent les opinions et pratiques citoyennes des adultes de demain. L'activité des enfants peut être qualifiée de politique au sens où elle vise à réduire les incertitudes de la vie collective, à pacifier les rapports humains par une mise en oeuvre de principes légitimes."Nouveau textte de couverture