Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
NIETZSCHE. UN CONTINENT PERDU
PUF - EAN : 9782130504061
Édition papier
EAN : 9782130504061
Paru le : 17 nov. 1999
21,50 €
20,38 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782130504061
- Réf. éditeur : 013509
- Collection : PERSPECTIVES CR
- Editeur : PUF
- Date Parution : 17 nov. 1999
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 384
- Format : 2.00 x 13.50 x 20.00 cm
- Poids : 424gr
- Résumé : Nietzsche ne cesse de recommencer, de reprendre, d'enrichir les généalogies du bien, du mal, du moi, de la conscience ... peut-il y avoir un "début" lorsque tout recommence, une "origine" lorsqu'on récuse une pensée de l'Etre, un point de départ quand on postule le devenir ? On pourrait envisager une multiplicité d'origines, chez Nietzsche tout se tient, telle est la difficulté essentielle : comment tout dire en commençant quelque part ? La question n'est pas de savoir où commence Nietzsche mais plutôt quel est le lieu d'où partent toutes les généalogies ? quel est le lieu où aboutissent toutes les généalogies ? Nietzsche commence en physicien poursuit en biologiste et achève en anthropologuePour Nietzsche tout est "biologique", mais cette biologie est immédiatement politique puisqu'elle s'organise en signes, en institutions en système moral et religieuxBref ou bien l'homme chrétien et ses succédanés, la démocratie, la solidarité, le grégarisme, le libéralisme ou bien l'homme biologique, et une nouvelle organisation de la société. On a haî Nietzsche d'avoir osé pensé ainsi, d'avoir anticipé l'eugénisme, critiqué l'hypocrisie des valeurs démocratiques. On lui a reproché sa cohértence et d'avoir déduit toutes les conséquences sociales, politiques, morales de l'homme biologique. Nous en bons démocrates ne pensons pas ainsi nous oeuvrons en faveur des droits de l'homme en faveur de l'égalité, mais seulement sous l'alibi d'une science au service de l'égalité et de l'humanité, nous introduisons l'inégalité, sous le couvert d'une bioéthique chargée de metre des limites à la biologie, nous lui ouvrons tout l'espace. Nous autres bons démocrates sommes formalistes, ce qui nous donne bonne conscience ! Extrait de l'introduction