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Revue française de psychanalyse 2022, t. 86, n° 4
PUF - EAN : 9782130835134
Édition papier
EAN : 9782130835134
Paru le : 14 sept. 2022
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- EAN13 : 9782130835134
- Réf. éditeur : 211647
- Collection : REVUE FRANCAISE
- Editeur : PUF
- Date Parution : 14 sept. 2022
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Format : H:240 mm L:174 mm E:13 mm
- Poids : 420gr
- Résumé : De l'éloignement à l'attente, de l'attention inquiète à la suspension momentanée de la conscience, la notion d'absence balaie un très large spectre qui interroge nos rapports à la réalité aussi bien externe que psychique. L'absence implique en effet la prise en compte de tout le cheminement qui va de l'hallucination à la perception et à la conscience. Ces questions se sont trouvées actualisées par des épisodes répétés de confinements liés à la pandémie. Absence de séances ? Absence des patients ? Absence des analystes ? Analyse à distance ? Les aménagements de la pratique imposés par les circonstances, aussi bien ceux concernant la situation analytique que les échanges inter-analytiques ou avec le public, ont reposé la question des rapports de la présence et de l'absence. Dans la théorie freudienne, l'absence vécue passivement et activement apparaît nécessaire au traçage du chemin qui relie la mémoire de l'expérience de satisfaction à la perception de la réalité. Ce cheminement, fait d'allers et de retours, cherche à articuler principe de plaisir et principe de réalité. Il essaie de parer au risque de la détresse et de l'effondrement d'un moi toujours en construction. Très tôt, il semble que le jeu de la dialectique présence/absence soit impliqué. Pouvoir absenter l'objet en sa présence serait la condition de pouvoir présentifier l'objet en son absence. Grâce à l'objet, le travail de l'absence essaie de transformer hallucination, motricité et rêve en refoulement, sublimation et identification, trépied fondateur d'un moi capable de percevoir et d'accepter la réalité sur le fond d'une histoire. Selon cette perspective le travail de l'absence serait le prototype et peut-être la condition du travail de deuil. Le deuil fait revenir à la situation analytique. L'expérience du transfert ne repose-t-elle pas en effet sur la reprise d'un deuil suspendu, et peut-être d'un travail de l'absence entravé ? Comment le travail de contre-transfert permet-il de trouver le lieu fécond de l'absence ? C'est le sujet de ce dossier.