DIEU, L'HOMME ET LA NATURE

Cerf - EAN : 9782204050616
GANOCZY ALEXANDRE
Édition papier

EAN : 9782204050616

Paru le : 15 févr. 1995

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  • EAN13 : 9782204050616
  • Réf. éditeur : 772539
  • Collection : COGITATIO FIDEI
  • Editeur : Cerf
  • Date Parution : 15 févr. 1995
  • Disponibilite : Manque sans date
  • Barème de remise : NS
  • Format : 2.50 x 13.50 x 21.50 cm
  • Poids : 412gr
  • Interdit de retour : Retour interdit
  • Résumé : La théologie contemporaine a peu exploité la nouvelle chance de dialogue que représente l'intérêt actuel de plusieurs représentants des sciences de la nature pour les questions religieuses comme celles de l'être, de la création, de la vie éternelle et de Dieu. C'est à un tel dialogue que le présent ouvrage est consacré. Dans la première partie, l'auteur tente une exégèse des énoncés de quelques fondateurs de la physique moderne (Newton, Einstein, Heisenberg), et aussi de certains scientifiques contemporains, tels que Weizsäker, Prigogine, Capra. C'est l'occasion pour lui de réfuter l'affirmation de ce dernier qui prétend que la physique moderne ne s'harmonise bien qu'avec la mystique moniste de l'hindouisme, du taoïsme et du bouddhisme. À partir des écrits de Maître Eckhart et de Hildegarde de Bingen, il croit pouvoir montrer que les mystiques chrétiens répondent tout aussi bien à l'attente des scientifiques modernes que les religions de l'Orient. Dans la deuxième partie il voudrait poser les jalons d'une nouvelle « théologie de la nature » qui prît en compte ces deux acquis révolutionnaires que constituent la théorie de la relativité et la théorie postdarwinienne de l'évolution. À partir des découvertes d'Einstein, nous sommes invités à une reprise du discours judéo-chrétien sur le temps et l'espace sous l'angle de l'éternité divine. Et la théorie de l'évolution que l'on trouve chez des auteurs comme Monod, Eigen, Jantsch, Lorenz et Prigogine, conduit le théologien à une réflexion inédite sur les concepts d'origine, d'auto-organisation du vivant, de hasard et de nécessité, d'ordre et de chaos, de sélection naturelle et de symbiose coévolutive. C'est l'homme qui constitue le sujet de la troisième partie. À défaut de présenter une anthropologie intégrale, l'auteur retient deux thèmes particulièrement significatifs les rapports corps-âme-cerveau-esprit et le problème de l'agression naturelle avec ses retombées concernant le mal moral. En s'appuyant sur les travaux de K. Lorenz sur la psychologie animale, il nous invite à ne pas confondre le « prétendu mal » et le mal proprement dit, et il propose un commentaire théologique des « péchés mortels de l'humanité civilisée ». Voici donc un ouvrage très original, qui confronte courageusement les données irréfutables des sciences modernes aux enseignements traditionnels de la théologie et qui tente à la lumière de la christologie et de la pneumatologie de porter un jugement sur ce signe des temps que constitue le drame écologique.
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