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CE QUE THERESE DE LISIEUX DOIT A JEAN DE LA CROIX
Cerf - EAN : 9782204074773
Édition papier
EAN : 9782204074773
Paru le : 2 sept. 2004
29,00 €
27,49 €
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- EAN13 : 9782204074773
- Réf. éditeur : 774269
- Collection : OEUVRES DE...
- Editeur : Cerf
- Date Parution : 2 sept. 2004
- Disponibilite : Manque sans date
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 220
- Format : 1.50 x 13.40 x 21.40 cm
- Poids : 278gr
- Interdit de retour : Retour interdit
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Résumé :
Au long de cette recherche sur « ce que Thérèse de Lisieux doit à Jean de la Croix » dans son cheminement vers la perfection de l'Amour, on est frappé, de prime abord, par l'accord profond de pensée et de vie, qui ressort entre Jean et Thérèse. Leur communion spirituelle a été manifeste, non seulement sur le plan des grandes orientations de la vie spirituelle, mais aussi jusque dans des points plus particuliers de la personnalité de l'un et de l'autre. Il semble que les différences d'ordre historique et culturel, pourtant notables, entre le XVIe siècle espagnol de Jean de Yepès et le XIXe siècle de Thérèse Martin n'ont eu aucune incidence réelle dans leur identification personnelle à leur idéal de vie évangélique et contemplative du Carmel réformé par Thérèse d'Avila. Cet accord spirituel entre Jean et Thérèse ressemble plus à une parenté de père à fille ou même de frère à sœ ur qu'à une relation de maître à disciple. En plus de quelques affinités naturelles, on retrouve chez eux l'un des traits les plus caractéristiques de la spiritualité carmélitaine, à savoir l'intuition de l'Absolu de Dieu relativisant « le monde et ses richesses ». Ainsi du « Todo-Nada » de Jean de la Croix, du « Tout est néant » de Thérèse d'Avila et du « néant et de la vanité des choses passagères » de Thérèse. Il n'est donc pas étonnant que très tôt, sans même encore le connaître, elle ait adopté la devise de Jean de la Croix : « Souffrir et être mépris?, qu'elle gardera en le prenant ensuite pour guide ! Lorsque à la fin de sa vie, Thérèse a déclaré qu' « Il est le saint de l'Amour par excellence », elle révélait qu'elle s'était « reconnue en lui ». Elle indiquait ainsi l'essentiel de ce qu'il a été pour elle.
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To present Saint Theresa of the Baby Jesus as a disciple of Saint John of the Cross is common in Theresian studies. But that statement merits further elaboration. Referring to Theresa's words and writings, in the wake of his own spiritual itinerary, Emmanuel Renault, in his analysis, reveals the exact degree to which the Castilian doctor influenced the saint from Lisieux. His rigorous investigation develops a precise exegesis of the Sanjuanist content of the Theresian texts. He goes on to highlight the channels of the growing and constant influence Jean de Yépes exercised on Thérèse Martin. The thoughts of the saint of ‘the Living Flame of Love' undoubtedly created an indelible impression on Theresa's mind and soul. A sort of ‘spiritual consanguinity' ensued, creating between Theresa and John a filiation, the result of their common mystical experience, summed up in a sponsal immersion in God's love and the irrepressible desire to be consumed by Him, assimilated into His mystery, the mystery of Christ. The main chronological thread of this study helps the reader to grasp both the mystical doctor's influence on Theresa, and her own originality, distinguished by her "mort d'amour", her ecclesial sensitivity and apostolic instinct.