ROUSSEAU L'ANIMAL ET L'HOMME - L'ANIMALITE DANS L'HORIZON ANTHROPOLOGIQUE DES LUMIERES

Cerf - EAN : 9782204080262
GUICHET JEAN-LUC
Édition papier

EAN : 9782204080262

Paru le : 30 mars 2006

55,00 € 52,13 €
Bientôt disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Manquant sans date
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9782204080262
  • Réf. éditeur : 774655
  • Collection : NUIT SURVEILLEE
  • Editeur : Cerf
  • Date Parution : 30 mars 2006
  • Disponibilite : Manque sans date
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 464
  • Format : 4.00 x 13.50 x 21.40 cm
  • Poids : 595gr
  • Interdit de retour : Retour interdit
  • Résumé :

    Dès qu'ils parlent des bêtes, les hommes s'opposent et souvent s'échauffent comme s'il s'agissait d'eux-mêmes, même ceux qui, pourtant, leur refusent presque tout. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, stimulé par le défi cartésien de l'animal-machine, le thème prend une importance accrue. L'animal fait figure de drapeau que philosophes et savants des Lumières tentent de s'arracher pour l'annexer à leurs préoccupations diverses. Ce faisant, ils renouvellent les données d'un débat ancestral dans des termes dont nous héritons aujourd'hui et qu'il nous faut pour cette raison comprendre. Rousseau, avec davantage de distance, reconnaît une âme aux bêtes, sur la base de l'expérience décisive de la pitié, sa perspective se distinguant et intégrant à la fois celles plus unilatérales de Diderot, d'Helvétius, de Condillac et de Buffon largement inspiré de Descartes. Son originalité essentielle apparaît au croisement avec l'anthropologie sous l'idée majeure que l'homme ne peut se définir simplement en opposition à l'animal, mais aussi en assumant de façon réflexive leur part commune, ce qui éclaire non seulement son origine, mais son humanité même. Très logiquement, la refondation rousseauiste du droit et des valeurs non plus exclusivement sur la raison, mais également sur la sensibilité, prendra encore appui sur les bêtes. Investi par la passion d'apprivoisement habitant Rousseau depuis toujours, l'animal est ainsi l'instrument et la fin d'une réflexion philosophique majeure. Celle-ci intéresse notre monde qui, sur le mode d'une évidence dramatique, parfois traumatique, découvre que cette question de l'animal, si ancienne pour l'homme, est désormais " la question animale de l'homme ", celle que la nature tout entière nous adresse par le truchement des bêtes et qui met en jeu l'humain lui-même à travers l'animal. Ce que l'homme fait de l'animal révèle ce qu'il fait de lui-même.

Haut de page
Copyright 2024 Cufay. Tous droits réservés.