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Résumé :
Ce dialogue est un combat. Comme dirait Augustin. Comme il l'écrit dans ses Confessions : « une partie qui s'élève vers le ciel, combat contre l'autre qui retombe vers la terre ». Cette partie qui s'élève vers le ciel, à qui François demande de le relever, de l'élever, c'est Augustin. C'est lui qui aide François à se délivrer de ses chaînes, de ces « deux chaînes adamantines » que sont l'amour et la gloire, liens d'autant plus difficiles à rompre qu'ils sont agréables. Et voici que, avec Augustin, Pétrarque tourne son regard, un regard d'une remarquable lucidité, vers les expériences et les épreuves du passé, essayant de guérir de cette « blessure jamais cicatrisée », d'oublier cette femme qu'il « porte au plus haut » et qui est « la cause de sa ruine », cette femme dont le nom même l'a conduit à rechercher les lauriers poétiques.