Dick Herisson - Tome 6 - Frères de cendres

Dargaud - EAN : 9782205042238
Savard,Savard
Édition papier

EAN : 9782205042238

Paru le : 7 juin 1996

15,00 € 14,22 €
Epuisé
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Manquant sans date
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9782205042238
  • Réf. éditeur : 18105
  • Editeur : Dargaud
  • Date Parution : 7 juin 1996
  • Disponibilite : Manque sans date
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 48
  • Format : H:298 mm L:224 mm E:11 mm
  • Poids : 425gr
  • Résumé : "Pétard de Diou !" Les gens meurent beaucoup dans la bonne ville d'Arles ! Petrus Patarouste est écrabouillé par un moellon de l'Abbaye de Montmajour, Calixte Coudoux pend au bout d'une corde, Bénezet Mornetoise flotte dans le Rhône. Quarante ans plus tôt, ils faisaient partie du même groupe de copains, et, sur les trois cadavres, on retrouve la même carte postale avec huit allumettes, dont une grillée pour le premier, deux pour le second, etc. Tout ça laisse à penser que les choses ne vont pas s'arrêter là. En effet, la série continue, le groupe s'amenuise et les survivants paniquent. On peut même dire qu'à force de fuir leur destin, ils l'accompliront eux-mêmes. Et quand Dick Hérisson élucidera le mystère, toute une tragédie remontera du passé, avec une petite silhouette malheureuse, prête depuis bien longtemps à craquer la dernière allumette... A sa manière tendre et farfelue, Savard renoue avec le charme rocambolesque des feuilletons "années trente". Pas de temps morts, pas de blabla, juste la parfaite horlogerie d'un engrenage infernal, avec des personnages bien campés dans leurs chaussures et des décors qui parlent : la salle de classe sent la craie, le bistrot sent le Picon, la peur rampe sous les vieilles pierres chauffées par le soleil d'hiver. Harry Dickson (ancêtre putatif de ce drôle de Hérisson) serait ravi, il adorait cette ambiance : un zeste d'horreur, un soupçon de folie et une pile de cadavres.
  • Biographie : Né en 1950 à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), Didier Savard s'oriente d'abord vers l'enseignement et devient professeur d'anglais. Une profession qu'il exerce pendant dix ans, de 1972 à 1982. Il commence sa carrière de dessinateur dans la presse au début des années 1970. Ses premiers dessins, marqués par son engagement militant, paraissent en 1972 dans ?Survivre... et vivre'. Au moment du coup d'État au Chili, en 1973, il publie dans ?Libération' un feuilleton baptisé "Le fabuleux destin d'Augusto Pinochet". Un pseudo-conte de fées qui sera édité par Jean-Jacques Pauvert. En 1974, il quitte Paris pour s'installer à Arles. Après diverses collaborations avec la presse et la publication, en 1979, de "Demain, ça ira encore mieux" (Encre noire), un recueil de ses dessins, il revient à Paris en 1982. Il y rencontre Nikita Mandryka, rédacteur en chef de ?Charlie Mensuel', et lui propose le scénario de "Dick Hérisson", avec un héros très influencé par le Harry Dickson de Jean Ray. Le projet est accepté mais ne sera publié qu'en décembre 1983. "L'Ombre du torero" (Dargaud), premier album de la série, paraît en 1984. Grand lecteur de BD durant sa jeunesse, amateur d'Edgar P. Jacobs comme de ?Spirou', Savard est aussi influencé, à ses débuts, par des auteurs comme Jacques Tardi, Floc'h ou François Rivière. Il apprécie leur capacité à mettre en scène des héros classiques tout en apportant "une distanciation un peu perverse". En 1985, "Les Voleurs d'oreilles" (Dargaud), deuxième enquête de Dick Hérisson, se voient décerner le Trophée 813 d'Interpol'Art, festival du polar de Reims. L'année suivante a lieu une autre rencontre importante, avec Jean-Claude Forest, le créateur de "Barbarella". Ensemble, ils imaginent, pour le magazine ?Okapi', les aventures de Léonid Beaudragon. Le premier des trois albums publiés, "Le Fantôme du Mandchou fou" (Bayard), reçoit l'Alfred Jeunesse du festival d'Angoulême en 1987. L'année suivante, à l'occasion du festival du polar de Grenoble, Didier Savard réalise "Vae Victis" (Trans BD, 1988), une bande dessinée menée en collaboration avec les détenus de la maison d'arrêt de Vars. Puis, en 1991, il reprend les personnages de Perlin et Pinpin pour les éditions Fleurus Presse, d'après des scénarios de Sylvie Escudié. En 1997, il écrit, avec Sophie Loubière, "Le secret du coffre rouge", feuilleton radiophonique en cent épisodes, diffusé sur France Inter. L'histoire raconte la quête effrénée d'un objet archéologique mythique, de la Bretagne à Venise en passant par Arles et Bruxelles. Un feuilleton qui évoque autant "Indiana Jones" que "La Conspiration des poissonniers" (Dargaud), cinquième album de "Dick Hérisson". Il renouvelle l'expérience du feuilleton radiophonique deux ans plus tard avec "Le mystère de Mornefange". La même année, il réalise, pour le quotidien ?Le Monde', une aventure parodique de Tintin, intitulée "Objectif monde", dans laquelle il fait défiler certaines des scènes les plus fameuses des aventures du célèbre reporter. En octobre 2000, Didier Savard obtient le prix RTL 9 du meilleur album d'aventures pour "Le 7e Cri" (Dargaud), neuvième enquête de son héros Dick Hérisson. "Dick Hérisson" restera sa principale série. Elle se déroule dans les années 1930 ; trench-coat couleur mastic, pipe au bec, Dick Hérisson est l'archétype du détective privé, curieux et qui trouve ce qu'il cherche. Il est accompagné dans ses aventures par Jérôme Doutendieu, un jeune journaliste du ?Petit Provençal' qui, lui aussi, aime aller jusqu'au bout de ses enquêtes. Dick Hérisson se trouve mêlé à des affaires qui, souvent, basculent dans le fantastique et qui ont permis à l'auteur de mettre en scène deux régions qu'il appréciait : la Provence et la Bretagne. Onze albums sont parus chez Dargaud, et l'auteur, affecté par la maladie, ne put malheureusement terminer la suite du dernier album, "L'Araignée pourpre" (Dargaud), paru en 2004. Didier Savard est décédé le 4 juillet 2016, à l'âge de 65 ans.
Haut de page
Copyright 2024 Cufay. Tous droits réservés.