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Dick Herisson - Tome 9 - Le 7ème cri
Dargaud - EAN : 9782205048445
Édition papier
EAN : 9782205048445
Paru le : 17 nov. 2004
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- EAN13 : 9782205048445
- Réf. éditeur : 18108
- Editeur : Dargaud
- Date Parution : 17 nov. 2004
- Disponibilite : Manque sans date
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 48
- Format : H:298 mm L:227 mm E:9 mm
- Poids : 435gr
- Résumé : Le premier enlève son manteau et se jette dans la fosse aux ours du Jardin des Plantes. Le deuxième se précipite dans le vide du haut d'un phare breton. Le troisième se révolvérise sur un banc du jardin du Luxembourg. Détail, ces trois honorables personnes ont toutes participées à une expédition au Tibet. Disparus lors du crash de leur avion dans les neiges éternelles, les chercheurs sont réapparus deux ans plus tard, indemnes. Aucun n'a jamais voulu donner la moindre explication sur ces deux années. Comment ont-ils survécu ? Qui les a recueillis ? Mystère. Autre événement pas croyable: les corps des suicidés se décomposent à vitesse grand V... Et une belle enquête de plus pour Dick Hérisson, une ! Le flegmatique détective, entre Paris, Saint-Brieuc et Arles, va devoir trouver le fin mot de l'histoire. Première piste : l'un des membres de l'expédition a ramené du Tibet de bien étranges tablettes. Elles révèlent comment, en commerçant avec des démons innommables, il serait possible de faire revivre les morts. Mais aucune d'elles ne peut expliquer comment un gaucher, socialiste bon teint, a pu virer soudainement Croix de feu et se retrouver droitier dans la foulée... A côté de ce mystère-là, la résurrection des morts, c'est de la petite bière ! Meurtres à la pelle, décors magnifiques, ligne claire pour illustrer des histoires très très noires des années trente, les recettes de Savard, le cuisinier du mystère, sont toujours aussi succulentes. Avis aux amateurs : des locomotives à vapeur de toute beauté traversent ces pages.
- Biographie : Né en 1950 à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), Didier Savard s'oriente d'abord vers l'enseignement et devient professeur d'anglais. Une profession qu'il exerce pendant dix ans, de 1972 à 1982. Il commence sa carrière de dessinateur dans la presse au début des années 1970. Ses premiers dessins, marqués par son engagement militant, paraissent en 1972 dans ?Survivre... et vivre'. Au moment du coup d'État au Chili, en 1973, il publie dans ?Libération' un feuilleton baptisé "Le fabuleux destin d'Augusto Pinochet". Un pseudo-conte de fées qui sera édité par Jean-Jacques Pauvert. En 1974, il quitte Paris pour s'installer à Arles. Après diverses collaborations avec la presse et la publication, en 1979, de "Demain, ça ira encore mieux" (Encre noire), un recueil de ses dessins, il revient à Paris en 1982. Il y rencontre Nikita Mandryka, rédacteur en chef de ?Charlie Mensuel', et lui propose le scénario de "Dick Hérisson", avec un héros très influencé par le Harry Dickson de Jean Ray. Le projet est accepté mais ne sera publié qu'en décembre 1983. "L'Ombre du torero" (Dargaud), premier album de la série, paraît en 1984. Grand lecteur de BD durant sa jeunesse, amateur d'Edgar P. Jacobs comme de ?Spirou', Savard est aussi influencé, à ses débuts, par des auteurs comme Jacques Tardi, Floc'h ou François Rivière. Il apprécie leur capacité à mettre en scène des héros classiques tout en apportant "une distanciation un peu perverse". En 1985, "Les Voleurs d'oreilles" (Dargaud), deuxième enquête de Dick Hérisson, se voient décerner le Trophée 813 d'Interpol'Art, festival du polar de Reims. L'année suivante a lieu une autre rencontre importante, avec Jean-Claude Forest, le créateur de "Barbarella". Ensemble, ils imaginent, pour le magazine ?Okapi', les aventures de Léonid Beaudragon. Le premier des trois albums publiés, "Le Fantôme du Mandchou fou" (Bayard), reçoit l'Alfred Jeunesse du festival d'Angoulême en 1987. L'année suivante, à l'occasion du festival du polar de Grenoble, Didier Savard réalise "Vae Victis" (Trans BD, 1988), une bande dessinée menée en collaboration avec les détenus de la maison d'arrêt de Vars. Puis, en 1991, il reprend les personnages de Perlin et Pinpin pour les éditions Fleurus Presse, d'après des scénarios de Sylvie Escudié. En 1997, il écrit, avec Sophie Loubière, "Le secret du coffre rouge", feuilleton radiophonique en cent épisodes, diffusé sur France Inter. L'histoire raconte la quête effrénée d'un objet archéologique mythique, de la Bretagne à Venise en passant par Arles et Bruxelles. Un feuilleton qui évoque autant "Indiana Jones" que "La Conspiration des poissonniers" (Dargaud), cinquième album de "Dick Hérisson". Il renouvelle l'expérience du feuilleton radiophonique deux ans plus tard avec "Le mystère de Mornefange". La même année, il réalise, pour le quotidien ?Le Monde', une aventure parodique de Tintin, intitulée "Objectif monde", dans laquelle il fait défiler certaines des scènes les plus fameuses des aventures du célèbre reporter. En octobre 2000, Didier Savard obtient le prix RTL 9 du meilleur album d'aventures pour "Le 7e Cri" (Dargaud), neuvième enquête de son héros Dick Hérisson. "Dick Hérisson" restera sa principale série. Elle se déroule dans les années 1930 ; trench-coat couleur mastic, pipe au bec, Dick Hérisson est l'archétype du détective privé, curieux et qui trouve ce qu'il cherche. Il est accompagné dans ses aventures par Jérôme Doutendieu, un jeune journaliste du ?Petit Provençal' qui, lui aussi, aime aller jusqu'au bout de ses enquêtes. Dick Hérisson se trouve mêlé à des affaires qui, souvent, basculent dans le fantastique et qui ont permis à l'auteur de mettre en scène deux régions qu'il appréciait : la Provence et la Bretagne. Onze albums sont parus chez Dargaud, et l'auteur, affecté par la maladie, ne put malheureusement terminer la suite du dernier album, "L'Araignée pourpre" (Dargaud), paru en 2004. Didier Savard est décédé le 4 juillet 2016, à l'âge de 65 ans.