Dick Herisson - Tome 10 - La Brouette des morts

Dargaud - EAN : 9782205050561
Savard,Savard
Édition papier

EAN : 9782205050561

Paru le : 7 sept. 2002

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  • EAN13 : 9782205050561
  • Réf. éditeur : 18109
  • Editeur : Dargaud
  • Date Parution : 7 sept. 2002
  • Disponibilite : Manque sans date
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 48
  • Format : H:298 mm L:225 mm E:9 mm
  • Poids : 435gr
  • Résumé : Mais son vrai port d'attache, c'est Arles. Rien de tel que le soleil de Provence pour multiplier les zones d'ombres propices aux mystères. Même si ses enquêtes l'entraînent parfois du côté de la Bretagne, ses landes inquiétantes et ses brumes mystérieuses. Tout comme le capitaine Haddock aimait se ressourcer en son château de Moulinsart, Dick Hérisson n'apprécie rien tant que revenir dans la patrie d'adoption d'un certain Van Gogh ? lequel n'eut pas l'oreille cassée, mais coupée. Là, d'odieux personnages l'entraînent dans des histoires abracadabrantes où le climat fantastique se nourrit de mises en scène aussi alambiquées que leur esprit pervers... Heureusement, le journaliste Doutendieu, ami et compagnon d'aventures de Dick Hérisson, mène l'enquête avec lui. Jamais à court d'un bon papier ni de l'étincelle d'où surgira la vérité. Au fil de leurs aventures, ils croisent une foule de créatures peu recommandables. Des créatures tout droit sorties du roman populaire, du cinéma d'avant-guerre ou de la bande dessinée. Car Savard, le bougre, connaît ses classiques. Chez lui, les méchants se nomment Voraz, Docteur Müller ou Karaboudjian. Autant d'allusions transparentes au cinéma fantastique (Les chasses du comte Zaroff) ou à Hergé, l'une de ses grandes références. Au fil des pages, le souvenir de Freaks, mythique film de Tod Browning, voisine avec un clin d'oeil à Gil Jourdan, fameux détective de la BD de Tilleux. Et la statue de Frédéric Mistral veille sur tout ce petit monde, tandis que les fantômes de Gaston Leroux, Lovecraft ou Hamlet viennent envelopper le récit de leurs ombres tutélaires... Le tout dans une délicieuse ambiance estampillée " années 30 ". Une période encore assez proche pour fournir aux enquêtes un cadre identifiable, mais suffisamment éloignée de notre quotidien pour nous emmener en voyage à travers l'imaginaire de Savard. Mais assez bavardé : déjà, de nouveaux crimes se préparent. Le lecteur en frissonne d'avance, en proie à une angoisse mêlée de jubilation. Le Bien triomphera-t-il du Mal ? Dick Hérisson s'en sortira-t-il une nouvelle fois ? Réponse dans le dixième épisode de ses exploits... Nouvel album : La brouette de la mort Franchement, il y a bien de quoi perdre la boule. Chaque fois qu'il s'assoupit, le malheureux Clarence Beaufixe rêve qu'il tombe nez à nez avec un homme à la tête tranchée. Du coup, il se décide à en parler à son psychanalyste ? lequel, d'ailleurs, figure lui aussi dans l'un de ses songes, délesté comme les autres de sa précieuse caboche. Mais la situation tourne au cauchemar le jour où le psychanalyste est retrouvé décapité. Et, comble de malchance, c'est Clarence que la police découvre à côté de la victime. Un Clarence à l'air hagard, persuadé qu'il va se réveiller sans tarder. Heureusement, son épouse se décide à appeler à la rescousse l'ami Dick Hérisson. Et voilà notre détective favori qui délaisse sa chère ville d'Arles pour s'enfoncer dans l'épaisseur de la campagne bretonne... La clé de l'énigme se trouverait-elle du côté de " Coat an noz ", derrière les murs délabrés et peu engageants du manoir de la forêt de la nuit ? Mystère...
  • Biographie : Né en 1950 à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), Didier Savard s'oriente d'abord vers l'enseignement et devient professeur d'anglais. Une profession qu'il exerce pendant dix ans, de 1972 à 1982. Il commence sa carrière de dessinateur dans la presse au début des années 1970. Ses premiers dessins, marqués par son engagement militant, paraissent en 1972 dans ?Survivre... et vivre'. Au moment du coup d'État au Chili, en 1973, il publie dans ?Libération' un feuilleton baptisé "Le fabuleux destin d'Augusto Pinochet". Un pseudo-conte de fées qui sera édité par Jean-Jacques Pauvert. En 1974, il quitte Paris pour s'installer à Arles. Après diverses collaborations avec la presse et la publication, en 1979, de "Demain, ça ira encore mieux" (Encre noire), un recueil de ses dessins, il revient à Paris en 1982. Il y rencontre Nikita Mandryka, rédacteur en chef de ?Charlie Mensuel', et lui propose le scénario de "Dick Hérisson", avec un héros très influencé par le Harry Dickson de Jean Ray. Le projet est accepté mais ne sera publié qu'en décembre 1983. "L'Ombre du torero" (Dargaud), premier album de la série, paraît en 1984. Grand lecteur de BD durant sa jeunesse, amateur d'Edgar P. Jacobs comme de ?Spirou', Savard est aussi influencé, à ses débuts, par des auteurs comme Jacques Tardi, Floc'h ou François Rivière. Il apprécie leur capacité à mettre en scène des héros classiques tout en apportant "une distanciation un peu perverse". En 1985, "Les Voleurs d'oreilles" (Dargaud), deuxième enquête de Dick Hérisson, se voient décerner le Trophée 813 d'Interpol'Art, festival du polar de Reims. L'année suivante a lieu une autre rencontre importante, avec Jean-Claude Forest, le créateur de "Barbarella". Ensemble, ils imaginent, pour le magazine ?Okapi', les aventures de Léonid Beaudragon. Le premier des trois albums publiés, "Le Fantôme du Mandchou fou" (Bayard), reçoit l'Alfred Jeunesse du festival d'Angoulême en 1987. L'année suivante, à l'occasion du festival du polar de Grenoble, Didier Savard réalise "Vae Victis" (Trans BD, 1988), une bande dessinée menée en collaboration avec les détenus de la maison d'arrêt de Vars. Puis, en 1991, il reprend les personnages de Perlin et Pinpin pour les éditions Fleurus Presse, d'après des scénarios de Sylvie Escudié. En 1997, il écrit, avec Sophie Loubière, "Le secret du coffre rouge", feuilleton radiophonique en cent épisodes, diffusé sur France Inter. L'histoire raconte la quête effrénée d'un objet archéologique mythique, de la Bretagne à Venise en passant par Arles et Bruxelles. Un feuilleton qui évoque autant "Indiana Jones" que "La Conspiration des poissonniers" (Dargaud), cinquième album de "Dick Hérisson". Il renouvelle l'expérience du feuilleton radiophonique deux ans plus tard avec "Le mystère de Mornefange". La même année, il réalise, pour le quotidien ?Le Monde', une aventure parodique de Tintin, intitulée "Objectif monde", dans laquelle il fait défiler certaines des scènes les plus fameuses des aventures du célèbre reporter. En octobre 2000, Didier Savard obtient le prix RTL 9 du meilleur album d'aventures pour "Le 7e Cri" (Dargaud), neuvième enquête de son héros Dick Hérisson. "Dick Hérisson" restera sa principale série. Elle se déroule dans les années 1930 ; trench-coat couleur mastic, pipe au bec, Dick Hérisson est l'archétype du détective privé, curieux et qui trouve ce qu'il cherche. Il est accompagné dans ses aventures par Jérôme Doutendieu, un jeune journaliste du ?Petit Provençal' qui, lui aussi, aime aller jusqu'au bout de ses enquêtes. Dick Hérisson se trouve mêlé à des affaires qui, souvent, basculent dans le fantastique et qui ont permis à l'auteur de mettre en scène deux régions qu'il appréciait : la Provence et la Bretagne. Onze albums sont parus chez Dargaud, et l'auteur, affecté par la maladie, ne put malheureusement terminer la suite du dernier album, "L'Araignée pourpre" (Dargaud), paru en 2004. Didier Savard est décédé le 4 juillet 2016, à l'âge de 65 ans.
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