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La Jeunesse de Blueberry - Tome 13 - Il faut tuer Lincoln
Dargaud - EAN : 9782205052015
Édition papier
EAN : 9782205052015
Paru le : 30 mai 2003
15,00 €
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- EAN13 : 9782205052015
- Réf. éditeur : 18130
- Editeur : Dargaud
- Date Parution : 30 mai 2003
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 48
- Format : H:298 mm L:225 mm E:10 mm
- Poids : 455gr
- Résumé : Eléonore Mitchell, l'ex agent d'Allan Pinkerton s'est alliée à un groupe de fanatiques répondant au nom du " Poignard de sang ", qui a fomenté un complot visant à assassiner le président Lincoln lors de son retour en train à Washington. Croyant Blueberry mort, alors que celui-ci vient de se tirer des griffes des sudistes, elle se dirige avec ses complices vers la gare de triage d'Upper Darby par laquelle le train, où voyage incognito leur future victime, doit transiter. Upper Darby où Blueberry et ses compagnons viennent d'arriver par des moyes différents. Upper Darby où l'affrontement final doit se dérouler, alors qu'au même moment, loin de là, d'autres évènements se déroulent, destinés eux à réduire à néant les armées du Nord. Toujours très inspiré par son séduisant et sympathique héros, Corteggiani nous offre une aventure trépidante mise en valeur par un Blanc-Dumont au sommet de son art, particulièrement dans les scènes d'action.
- Biographie : Michel Blanc-Dumont est né à Saint-Amand-Montrond, dans le Berry, où son père était sculpteur-céramiste. Sa passion pour le dessin se révèle alors qu'il est encore très jeune. Après des études générales, il entre rapidement à l'école des Arts appliqués, où il devient un des meilleurs élèves. Il y reçoit une culture artistique et une formation graphique très complètes qui l'entraîneront vers l'illustration puis la bande dessinée. À la fin de ses études, Blanc-Dumont travaille pendant trois ans avec son père qui est alors le meilleur restaurateur d'objets d'art et de tableaux de Paris. Parallèlement, il réalise ses premières BD ainsi que des dessins humoristiques. En même temps, il développe un intérêt, qui ne se démentira pas, pour l'histoire de l'Ouest américain et la civilisation des Indiens des Plaines. À cette période, il se passionne également pour les chevaux et l'équitation ; il deviendra d'ailleurs un cavalier passionné et perfectionniste. Ses premières BD paraissent dans ?Phenix' en 1973, puis dans ?Jeunes années', où il dessine plusieurs légendes indiennes ainsi que des posters. En 1974, il crée, sur des scénarios de Laurence Harlé, la série "Jonathan Cartland", prépubliée d'abord dans ?Lucky Luke Magazine', puis dans ?Pilote' à partir de 1977. En 10 albums "Jonathan Cartland" s'est imposé comme une des meilleures séries actuelles. Révolutionnant un genre que l'on croyait figé dans ses traditions et réduit à des parodies (à l'italienne), Blanc-Dumont et sa scénariste ont su donner une nouvelle dimension et un nouveau souffle au western en privilégiant délibérément l'authenticité, l'émotion et le lyrisme. Le dessin puissant et perfectionniste de Blanc-Dumont, et l'écriture intense d'Harlé mettent particulièrement en valeur leurs goûts pour les décors grandioses, les personnages hors du commun et un certain penchant pour le fantastique. En 1988, il reçoit, lors du 15e Salon international de la bande dessinée d'Angoulême, l'Alfred du meilleur album de l'année pour "Les Survivants de l'ombre" (scénario de Laurence Harlé), tome 8 de la série "Jonathan Cartland" (Dargaud). En 1990, il s'essaie à un genre différent, le polar. C'est une véritable légende de la bande dessinée, Michel Greg qui lui écrit les aventures de "Colby" : des histoires sur mesure pour Blanc-Dumont où celui-ci excelle à reconstituer l'univers de l'Amérique des années 1940. En 1997, Jean Giraud et François Corteggiani, digne héritier de Jean-Michel Charlier, lui proposent de reprendre "La jeunesse de Blueberry". Il accepte avec enthousiasme et y apporte un vrai souci d'authenticité dans la restitution de cette époque de la guerre de Sécession.