Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
Les mots ont un poids. Ils sont vivants
Denoel - EAN : 9782207243404
Édition papier
EAN : 9782207243404
Paru le : 3 mars 1995
15,00 €
14,22 €
Epuisé
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Manquant sans date
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782207243404
- Réf. éditeur : B24340
- Collection : L'ESPACE ANALYT
- Editeur : Denoel
- Date Parution : 3 mars 1995
- Disponibilite : Manque sans date
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 202
- Format : H:226 mm L:139 mm E:16 mm
- Poids : 288gr
- Résumé : La gestion des problèmes de santé devient schizophrénique. Cette situation n'est pas nouvelle mais elle empire. Pour preuve le sort qui risque d'être fait à Bonneuil, menacé de disparition puisque c'est le principe même de cette institution éclatée, fondée par Maud Mannoni en 1969, qui est remis en cause par des circulaires aveugles. On le sait, dans ce lieu de vie on accueille des enfants et des adolescents psychotiques, on les suit et les accompagne, parfois jusqu'à l'âge adulte, tout au long d'un parcours difficile vers une réinsertion dans le monde "normal". Bonneuil permet au "handicapé mental" de rejeter l'institution, de refuser la thérapie et de vivre, entre présence et absence, entre le travail scolaire et un apprentissage désiré, dans une famille d'accueil, à la campagne. Ainsi - et les cas cliniques rassemblés ici par Maud Mannoni en sont la remarquable illustration - des enfants autistes, mutiques rattrapent leur retard scolaire, parfois de façon fulgurante, pour se donner plus tard un métier. Or l'administration interdirait à Bonneuil ce qui fait son originalité et sa raison d'être : d'une part, la possibilité d'assurer la prise en charge, au-delà de vingt-cinq ans, de véritables rescapés de la misère psychique ; d'autre part, le droit de recevoir des "malades" venant de régions éloignées, comme d'en envoyer en province au-delà de cent kilomètres pour qu'ils puissent commencer à vivre. Comment ne pas partager la colère et l'inquiétude de tous ceux qui ont fait la preuve qu'on peut aider le sujet handicapé à refuser une régression dans la maladie ou une protection derrière l'image du "fou" qu'on lui renvoie de lui-même ? Alors qu'il découvrira, dans le travail, qu'il compte pour les autres et peut compter sur eux - ce qui lui donne accès au monde de la parole et du pacte symbolique qui est celui des humains.