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Thérèse Raquin - Classiques et Contemporains
Magnard - EAN : 9782210754409
Édition papier
EAN : 9782210754409
Paru le : 30 août 2002
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- EAN13 : 9782210754409
- Réf. éditeur : 75440
- Collection : CLASSIQUES & CO
- Editeur : Magnard
- Date Parution : 30 août 2002
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 352
- Format : H:180 mm L:130 mm E:19 mm
- Poids : 294gr
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Résumé :
« Thérèse et Laurent sont des brutes humaines. ». En présentant aussi rudement ses héros, Zola souligne la violence des passions et l'animalité des hommes, tout en préfigurant l'un de ses romans les plus célèbres : "La Bête humaine". L'adultère, le complot, la mise à mort et les remords se font écho d'un roman l'autre, tandis que le narrateur débusque les mensonges et les fatalités. "Thérèse Raquin" glisse imperceptiblement de l'étude sociologique au fantastique et à la tragédie.
L'après-texte suggère diverses étapes qui permettent d'approfondir l'étude d'un mouvement littéraire, le naturalisme, et s'attachent à préciser et à mettre en pratique les formes du discours et du récit, de l'argumentation et de la mise en scène, en s'appuyant sur des propositions de productions écrites (d'invention, d'argumentation ou fonctionnelles) et orales - sans oublier toutes les ressources de l'audiovisuel et de l'Internet. - Biographie : Premier grand écrivain issu de l’immigration, Émile Zola (1840-1902), orphelin à sept ans, rencontre au collège d’Aix-en-Provence le futur peintre Cézanne, puis monte à Paris. Il se passionne pour la littérature romantique, mais échoue au baccalauréat. Il entre, en 1862, comme chef de publicité aux éditions Hachette. Il y rencontre des écrivains célèbres (Lamartine, Michelet, Sainte-Beuve, etc.) et publie des écrits encore marqués par le romantisme, tels les Contes à Ninon (1864). Avec Thérèse Raquin (1867), il s’engage dans le naturalisme qu’il définira en 1880, dans Le Roman expérimental. L’Introduction à l’étude de la médecine expérimentale de Claude Bernard (1865) l’aide à théoriser sa conception littéraire. Ses romans montreront comment les phénomènes humains sont déterminés par l’hérédité et le milieu. Comme Balzac avec La Comédie humaine, il les regroupe sous un titre générique : Les Rougon-Macquart : histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire. Malgré sa création prolifique, Zola ne rencontre qu’un maigre succès. En 1877, il triomphe avec L’Assommoir. Le « maître » a ses disciples (Huysmans, Maupassant, etc.) avec lesquels il compose Les Soirées de Médan. Nana (1880) le fait renouer avec le succès… et le scandale. Les misères des courtisanes choquent autant que celles des ouvriers, d’autant que Zola stigmatise la bourgeoisie. De 1882 à 1884, parallèlement à son œuvre théorique (Le Roman expérimental ; Écrits sur l’art), Zola s’intéresse au petit commerce menacé par le capitalisme avec Pot-Bouille et Au Bonheur des dames. Son ancienne pauvreté, son athéisme, ses idées républicaines et son scientisme lui font concevoir le déterminisme économique comme moteur de l’existence, destructeur des valeurs humaines. En 1885, Germinal révèle le milieu méconnu des mines et semble justifier la révolte des damnés de la terre : Zola est consacré. La Bête humaine (1890), dont l’intrigue rappelle Thérèse Raquin, marque l’apogée des Rougon-Macquart. En vingt-quatre ans, Zola a publié vingt romans, avec plus de 1200 personnages. Cependant, lassé d’une critique qui lui reproche constamment sa noirceur, il envisage de nouveaux romans, proposant des remèdes aux maladies de la société. Dès 1894, Zola projette une trilogie – Les Trois Villes : Lourdes, Rome, Paris – dont le héros passe du séminaire à un athéisme serein et fécond. Mais, quand il apprend, fin 1897, que le capitaine Dreyfus est condamné à la déportation, Zola analyse les minutes du procès et se convainc de son innocence. Sa lettre au président Félix Faure, J’accuse, publiée en janvier 1898 dans L’Aurore, fait basculer l’opinion, mais Zola est condamné à un an de prison. Pourtant la justice triomphe : Dreyfus est gracié (1899), puis réhabilité (1906). Zola envisage une suite aux Trois Villes : Les Quatre Évangiles, mais il meurt asphyxié en septembre 1902. Parmi une foule immense, une délégation de mineurs scande ses obsèques d’un solennel « Germinal » et Anatole France prononce son éloge funèbre. En 1908, les cendres de Zola sont transférées au Panthéon.