Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
LES TRAVAILLEURS IMMIGRES JUIFS A LA BELLE EPOQUE - LE PLETZL DE PARIS
Fayard - EAN : 9782213013961
Édition papier
EAN : 9782213013961
Paru le : 23 mai 1985
28,00 €
26,54 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782213013961
- Réf. éditeur : 3571734
- Collection : ESSAIS
- Editeur : Fayard
- Date Parution : 23 mai 1985
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 368
- Format : 1.90 x 15.30 x 23.50 cm
- Poids : 503gr
- Interdit de retour : Retour interdit
-
Résumé :
La " Belle Epoque " ne le fut guère pour beaucoup de petites gens. Et notamment pour les travailleurs immigrés juifs. Fuyant les pogroms de Russie et de Pologne, ils espéraient, parvenus en France, atteindre un havre de paix, toucher au bout de leurs peines. Mais la communauté française de confession israélite, installée depuis longtemps, espérait que la France ne serait qu'une étape provisoire sur le chemin des Amériques dans le long voyage de ces coreligionnaires dont la pauvreté et l'étrangeté risquaient de nourrir les campagnes antisémites.
A cette hostilité de la communauté juive et d'une partie de la presse française s'ajoutait l'isolement des immigrés. Isolement linguistique, géographique (pour le plus grand nombre, les immigrés d'Europe de l'Est finissaient dans le centre de Paris, le " Pletzl " du Marais), économique et social enfin: car ce sont certains métiers particuliers qui émigraient d'Europe orientale, dans l'espoir de trouver à s'employer en France dans les secteurs industriels en quête de main-d'oeuvre. A la surreprésentation dans quelques métiers (habillement, cuirs et peaux, bois) s'ajoutaient les dures conditions de labeur d'où naquirent bientôt le syndicalisme et une presse révolutionnaire spécifique. Car les travailleurs immigrés juifs à la fois partageaient les conditions de vie et de travail de tous les exilés économiques et dans leurs luttes quotidiennes se voyaient opposer par leurs employeurs de même confession les exigences de la solidarité communautaire.
Le " Pletzl ", monde en soi, un peu à part, reprend ici vie et forme. On ne pourra désormais plus dire que le proverbe yiddish prêchait vrai: à la " Belle Epoque " on ne vivait pas toujours " comme Dieu en France "...
Nancy Green, historienne américaine, est chargée de conférences à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales et à l'Université de Stanford.