NAPOLEON ET L'OPERA LA POLITIQUE SUR LA SCENE - LA POLITIQUE SUR LA SCENE (1810-1815)

Fayard - EAN : 9782213617800
CHAILLOU DAVID
Édition papier

EAN : 9782213617800

Paru le : 4 févr. 2004

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  • EAN13 : 9782213617800
  • Réf. éditeur : 3519808
  • Collection : NOUVELLES ETUDE
  • Editeur : Fayard
  • Date Parution : 4 févr. 2004
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 548
  • Format : 0.00 x 15.30 x 23.50 cm
  • Poids : 747gr
  • Interdit de retour : Retour interdit
  • Résumé :

    Qui aurait soupçonné que Napoléon était un spectateur assidu de l’Opéra de Paris ? Que, dans le feu des batailles, il s’inquiétait des pièces à l’affiche et du contenu des livrets ? Qu’il fut lui-même à l’origine de certaines créations et parlait d’égal à égal avec les compositeurs? Napoléon mélomane : cet aspect du grand homme serait bien inattendu s’il ne cachait un intérêt moins innocent. En effet, l’expert en propagande qu’était l’Empereur a vu dans la scène de l’Opéra, fleuron de la vie parisienne, un lieu idéal pour faire valoir son action auprès de l’opinion. Sous couvert de personnages de théâtre – dieux, rois et héros –, c’est sa propre légende qu’il donnait à voir, exaltée par la musique chantée en français (le privilège de l’Opéra), magnifiée par l’éclat des costumes et des décors, parfois mise en mouvement par de fastueux ballets. Derrière Les Bayadères, Les Abencérages ou même Le Laboureur chinois, se profile toujours l’ombre impériale…

    On découvrira ici comment l’Opéra a été un miroir de la politique napoléonienne, miroir embellissant bien sûr. Six années du règne sont passées au crible, années cruciales. 1810 marque ce qu’il est convenu d’appeler le « tournant monarchique » : souverain d’un empire qui s’étend sur une grande partie de l’Europe, Napoléon est entré dans le club très fermé des dynastes. 1815 sonne le glas du régime, l’homme porté aux nues s’effondre. Entre ces deux dates, événements fastes et échecs alternent, qui infléchissent curieusement les créations lyriques.

    C’est aussi un répertoire oublié que ressuscite cet ouvrage. S’appuyant sur des sources inédites, il analyse autant la thématique des œuvres que les conditions de leur production, de l’examen du livret au spectacle final. Il démonte les mécanismes cachés par lesquels Napoléon fait de l’Opéra un théâtre à sa gloire : censure et autocensure, noyautage du milieu des artistes, contrôle de l’administration. De là une étonnante galerie de portraits où les vrais créateurs – Spontini, Le Sueur, Kreutzer, Cherubini, Méhul… – côtoient courtisans serviles et hommes d’appareil. Tous ces éléments jamais mis en lumière ajoutent une page très nouvelle à l’histoire politique et culturelle de la société française.

    " (...) Esquisses prosopographiques, critères de sélection et de censure, créations et réception, cette étude fait mieux qu'inviter à l'interdisciplinarité : elle suggère la sortie du purgatoire d'un répertoire injustement négligé. Une bonne action et un excellent livre ". Pierre-Jean Cattinchi, Le Monde

    " D'une construction très claire et d'une écriture limpide, l'ouvrage de David Chaillou est la nouvelle référence sur l'opéra napoléonien "  Yves Bruley, Historia
     
    " David Chaillou  nous livre un tableau saisissant de la vie musicale et intellectuelle en France sous l'Empire et explore un répertoire bien oublié qu'il conviendrait d'ailleurs de réhabiliter. " Jean-Luc Macia, La Croix

  • Biographie : David Chaillou est maître de conférences à l'université d'Artois. Chercheur au CRLM (Paris-IV-Sorbonne) ainsi qu'au centre de recherche « Texte et Cultures » (université d'Artois), il mène des travaux d'histoire culturelle portant sur les rapports entre musique et politique en France, de la Révolution française à 1914. En 2004, David Chaillou a reçu le grand prix de la Fondation Napoléon pour son livre Napoléon et l'Opéra (éditions Fayard), et prépare actuellement un nouvel ouvrage pour cette même maison d'édition. Parallèlement à son travail universitaire, il est aussi compositeur. Ses partitions sont éditées aux éditions Billaudot et jouées en France et à l'étranger (Russie, Autriche, Italie, Espagne, entre autres). Elles ont été diffusées sur Mezzo, Radio-France (France-culture), Radio classique et Orpheus radio (Russie).
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