Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
COMTESSE DE SEGUR - OEUVRES - TOME 2 - NE - VOL02
EAN : 9782221112915
Paru le : 2 avr. 2009
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782221112915
- Réf. éditeur : 414267
- Editeur : Bouquins
- Date Parution : 2 avr. 2009
- Disponibilite : Manque sans date
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 1297
- Format : 3.90 x 13.30 x 19.90 cm
- Poids : 878gr
-
Résumé :
Par certains côtés, la comtesse de Ségur rappelle les moralistes du Grand Siècle, et le monde enfantin qu'elle décrit tend à donner de sommaires répliques à partir d'un " Sophie était gourmande ", " Félicie était vaniteuse " à " Onuphre ou l'Hypocrite ", " Gnaton ou l'Égoïste ", " Théodacte ou le Fat ". Les aventures des petits héros en proie aux bons ou aux mauvais sentiments, et aux conséquences disproportionnées qui en découlent, évoquent aussi, à l'échelle puérile, celles de Clélie à travers la carte du Tendre – une carte du Tendre où le château de la Vanité, les fraisiers de Gourmandise, le sentier de Désobéissance tiennent lieu de l'acte d'Indifférence, des hameaux de Tiédeur, de Légèreté et d'Oubli.
Elle aime les événements extraordinaires, les naufrages, les incendies. Ces petites apocalypses se marient avec les scènes idylliques, des goûters enfantins sur l'herbe, la promenade au moulin, la cueillette des cerises.
Pour les inquiéter, Edgar Poe suffit aux adultes. Edgar Poe ne suffirait pas aux enfants. Bref, je voudrais être un enfant, savourer mes premières fraises avec la comtesse et fuir mon premier fantôme. Ou encore devenir assez vieux pour être sûr que c'est bien la dernière fois que je la relis et que je reçois son coup de soleil dans l'oeil et sa caresse lunaire.
Jacques Laurent, de l'Académie française