Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
La crise moderne du droit pénal. La politique criminelle des Etats autoritaires
EAN : 9782247085521
Paru le : 9 janv. 2022
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782247085521
- Réf. éditeur : 6787931
- Collection : BIBLIOTHEQUE DA
- Editeur : Dalloz
- Date Parution : 9 janv. 2022
- Disponibilite : Epuisé
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 240
- Format : H:240 mm L:160 mm
- Poids : 388gr
-
Résumé :
Offrant le spectacle alterné de ses crises de faiblesse et de ses rigueurs capricieuses, notre politique criminelle ne se donne l'illusion de marcher droit que parce qu'elle boite des deux pieds.
Mais, en fait, avons-nous une politique criminelle ? La supériorité présente des régimes autoritaires sur les régimes libéraux tient à leur sens de l'actualité, à leur vigueur juvénile, au sentiment qu'ils ont de répondre à des besoins nouvellement manifestés. Les gouvernements des États démocratiques, qui n'appliquent pas de sanctions pénales administratives, qui ne soumettent pas la répression à des considérations de race, ou de caste, qui ne possèdent pas de « chambre des aveux spontanés », ont la fierté de se relier à des principes plus élevés et plus durables.
Leur « potentiel » est d'un ordre supérieur. Mais ils ont le tort de n'avoir guère changé leur politique criminelle, dans un temps où le bouleversement des conditions économiques, sociales, internationales impose à toutes choses un changement. Le désaccord entre les exigences nouvelles du milieu et les formes constantes de la réaction contre le crime crée un malaise. Seule une réforme d'ensemble, un remaniement hardi de nos institutions répressives permettra l'économie d'une révolution.