LES CAHIERS DE LA JUSTICE 1/2019

Dalloz - EAN : 9782247189922
SALAS DENIS
Édition papier

EAN : 9782247189922

Paru le : 17 avr. 2019

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  • EAN13 : 9782247189922
  • Réf. éditeur : 964516
  • Collection : CAHIERS JUSTICE
  • Editeur : Dalloz
  • Date Parution : 17 avr. 2019
  • Disponibilite : Epuisé
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 188
  • Format : 1.10 x 19.50 x 24.30 cm
  • Poids : 420gr
  • Interdit de retour : Retour interdit
  • Résumé :

    Revue de réflexion pluridisciplinaire sur la Justice
    Dossier du n°2019-1 "Séduction et peur des images"

    Depuis le Moyen Âge, les images de la justice fascinent l'opinion, qu'il s'agisse de la représentation du crime comme du châtiment.
    Au Moyen Âge les représentations sont essentiellement focalisées sur les supplices subis par les saints et le Christ ont un enseignement moral et religieux.

    À partir du XIXe siècle, dessinateurs, graveurs, peintres, caricaturistes ont donné à voir, chacun à leur manière, des scènes d'exécution. Sous leurs pinceaux, leurs ciseaux ou leurs crayons, le châtiment extrême suscite souvent un rire de dénonciation. Mais il s'agit aussi d'assurer en France la promotion de la guillotine ou aux Etats-Unis de la chaise électrique. Partisans de la peine de mort comme abolitionnistes ont contribué à un imaginaire de la peur. Quant elle s'attache au procès lui –même, l'image accompagne le récit de crime monté en intrigue et devenu rapidement une " affaire ". Différentes images, fixes et mobiles, réinventent le procès et déplaisent au censeur car elles dénoncent ses acteurs plus rapidement et frontalement que l'écrit. Car l'image bien plus que le texte suscite l'inquiétude du censeur. L'histoire de l'affiche, de la BD et du cinéma offre de nombreux exemples de censure parfois avant publication.

    A l'aube du XXIème siècle, l'interdiction de filmer le procès (en France depuis 1954) contraste avec la multiplication croissante des images produites dans le procès (photos des scènes de crime, films des auditions, images de vidéosurveillance...). Comment comprendre ce paradoxe qui met la justice face au défi de l'image ? Ne faut-il pas lever cet interdit afin de donner à voir l'acte de justice, de le sortir de sa méconnaissance dans l'opinion et de conférer à l'institution judiciaire sa place légitime sur la scène de la démocratie ?

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