LA LANGUE LATINE. TOME VI : LIVRE X - EDITION BILINGUE

Belles Lettres - EAN : 9782251015019
VARRON
Édition papier

EAN : 9782251015019

Paru le : 31 mai 2024

35,00 € 33,18 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9782251015019
  • Collection : COLLECTION DES
  • Editeur : Belles Lettres
  • Date Parution : 31 mai 2024
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 160
  • Format : 1.00 x 12.50 x 19.20 cm
  • Poids : 170gr
  • Résumé :

    Après un livre VIII attaquant le rôle moteur de l’analogie, puis la réplique donnée dans le livre suivant, voici donc venu le temps d’une reprise de la question : c’est le sujet du livre X, incontestablement le plus important de toute La langue latine. Les modernes, habitués à la structure dialectique thèse-antithèse-synthèse, attendraient, en guise de conclusion, une reprise équilibrée des deux points de vue. Est-ce ce qu’il faut lire ici ? Non, sans doute, et d’abord parce que Varron, dans ce troisième temps, ne concède cependant que fort peu aux arguments anomalistes, ce qui écarte l’idée d’une synthèse prenant à l’un et à l’autre camp de manière plus ou moins équilibrée. On a vu par ailleurs (cf. l’introduction au livre IX) que Varron a inversé l’ordre qui nous serait naturel, en présentant d’abord les arguments contre l’analogie. Alors qu’il comptait globalement s’y ranger, on aurait attendu en ouverture une défense de l’analogie, contrebattue, puis finalement enrichie dans le livre X ; au lieu de quoi, il donne deux livres consécutifs sur l’analogie, IX puis X. Sans doute respectait-il, ce faisant, la chronologie de la querelle, qui a vu les tenants de l’anomalie se positionner contre un discours en place, lequel réagit alors à leurs attaques ; mais cette disposition a aussi un intérêt stratégique. En effet, constituant sous une forme assez intuitive le fond général du tableau, l’analogie contestée par les anomalistes du livre VIII a été d’abord rétablie dans ses droits par les Alexandrins du livre IX. Il est alors loisible à Varron de reprendre la question pour développer une version plus riche et nuancée, et par là d’autant plus incontestable : la sienne.

    « Sur la question de savoir si, en ce qui concerne la dérivation des mots, l’enseignement de la langue devait suivre la ressemblance ou la dissemblance, beaucoup se sont interrogés, les personnes impliquées parlant d’analogie pour le principe qui se développe à partir de la ressemblance, et l’autre étant nommé anomalie. Sur cette question j’ai, dans un premier livre, développé les arguments selon lesquels on devait suivre pour guide la dissemblance et, dans un second, au contraire, les arguments en faveur d’une préférence à donner plutôt à la ressemblance. Mais puisque personne n’a présenté les bases de ces positions comme il convenait, et que leur organisation et leur consistance n’ont pas été explicitées, je vais moi-même 2 exposer les contours de la question. Je parlerai de quatre points touchés par la dérivation des mots : ce que c’est que le ressemblant et le dissemblable, ce que c’est que le principe appelé λόγος, ce qu’on entend par notre « proportionnalité », qu’ils disent ἀνὰ λόγον, et ce que c’est que l’usage. Une fois éclaircies, ces notions feront comprendre analogie et anomalie : leur origine, leur nature et leur modalité. » Varron, La langue latine. Tome VI. Livre X, Introduction : de la ressemblance a l’analogie

  • Biographie : Guillaume Bonnet, ancien élève de l'ENS, est professeur de linguistique ancienne à l'Université de Bourgogne - Franche-Comté. Spécialiste de grammaire latine, il a édité dans la CUF la Grammaire latine de Dosithée (2005) et, en collaboration, l'Abrégé de la grammaire de saint Augustin (2013). Il prend la suite de Pierre Flobert dans l'édition commentée de La Langue latine de Varron, dont sort ici le troisième volume (tome 4). Membre, en outre, du Groupe Ars grammatica depuis sa fondation en 2004, il participe à la traduction annotée collective de l'Ars Prisciani chez Vrin (quatre volumes parus).
Haut de page
Copyright 2024 Cufay. Tous droits réservés.