Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
ETRE, ESSENCE ET CONTINGENCE
EAN : 9782251181035
Paru le : 8 févr. 2006
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782251181035
- Collection : SAGESSES MEDIEV
- Editeur : Belles Lettres
- Date Parution : 8 févr. 2006
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 430
- Format : 3.00 x 13.50 x 21.00 cm
- Poids : 492gr
- Interdit de retour : Retour interdit
-
Résumé :
Au XIIIe siècle, la Faculté de théologie de l'Université de Paris a été le lieu de débats philosophiques majeurs. Investis de la plus haute autorité en matière d’exégèse, les théologiens ont questionné la philosophie massivement héritée des mondes grec et arabe à partir du XIIe siècle. Ils l’ont confrontée aux standards de la culture latine, dominée par les figures d’Augustin et de Boèce. Les textes traduits ici sont les pièces d’une discussion qui a opposé trois des maîtres les plus influents de ce temps. Ils datent des années 1286-1287 et constituent la version rédigée de la première querelle sur l’être et l’essence en Occident latin. Déjà en 1250-1260, Thomas d’Aquin avait établi une distinction entre l’être – l’acte d’exister –, et l’essence – la détermination qui fait d’une chose ce qu’elle est, un homme, une rose, etc. En 1286, Gilles reformule cette distinction sur de nouvelles bases. Dans le contexte d’un néoplatonisme converti aux exigences de la théologie chrétienne, il considère l’être comme une forme réellement ajoutée à l’essence simple – la rose en soi – pour la faire exister dans la réalité concrète. Henri de Gand combat cette distinction, qu’il juge outrée, en associant Avicenne au souci de la contingence (Dieu est libre de créer le monde qu’il veut). Godefroid de Fontaines rejette aussi la distinction réelle, mais pour revenir à ce qu’il considère comme la stricte orthodoxie philosophique. Convoquant les enseignements des philosophes des années 1270 (Siger de Brabant), il confine la distinction entre «être» et «essence» dans le champ de la sémantique. Au cours de ce débat, la temporalité et la contingence se sont installées au cœur des questionnements philosophiques.
Catherine König-Pralong est docteur en philosophie de l’Université de Lausanne, où elle enseigne la philosophie médiévale.
-
Biographie :
Gilles de Rome (ca 1243/7-1316), premier maître en théologie du jeune Ordre des Ermites de Saint Augustin, est un disciple de Thomas d'Aquin. Archevêque de Bourges, il fut chargé en 1278 de l'éducation de Philippe le Bel, pour lequel il composa le traité De regimine principum.