DE L'ETHIQUE DU PRINCE ET DU GOUVERNEMENT DE L'ETAT - AL-MALIK WA SIYASAT AL-MULK

Belles Lettres - EAN : 9782251183169
AL-MAWARDI
Édition papier

EAN : 9782251183169

Paru le : 12 mars 2015

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  • EAN13 : 9782251183169
  • Collection : SAGESSES MEDIEV
  • Editeur : Belles Lettres
  • Date Parution : 12 mars 2015
  • Disponibilite : Provisoirement non disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 536
  • Format : 3.80 x 13.50 x 21.00 cm
  • Poids : 625gr
  • Interdit de retour : Retour interdit
  • Résumé :

    Juriste irakien de la fin du Xe siècle et de la première moitié du XIe siècle, al-Māwardī (974-1058) est considéré, à juste titre, comme l'un des meilleurs auteurs politiques de l'âge classique de l'Islam. S'il est bien connu dans la tradition orientaliste grâce à son célèbre traité intitulé les Statuts gouvernementaux, ouvrage de droit public et administratif qui fut traduit dès la fin du XIXe siècle en plusieurs langues européennes, son texte De l’éthique du Prince et du gouvernement de l’État nous fait découvrir les facettes littéraires et philosophiques de ce penseur politique. Faisant partie de la tradition des Miroirs des princes, les réflexions politiques sont puisées, ici, dans deux sources distinctes de celle du droit : d’un côté, l’histoire des grands souverains, et, de l’autre, les maximes de sagesse prononcées par les philosophes, les poètes ou les hommes politiques, qu’ils soient arabes, perses ou grecs. La force du texte que nous traduisons réside principalement dans le fait que l’analyse de l’éthique du Prince et la description de sa conduite exemplaire sont subordonnées à l’étude de son métier et des responsabilités qu’il doit assumer auprès des gouvernés. De quelle manière former le chef politique ? Comment administrer l’État ? Et que faire pour conserver le pouvoir ou empêcher sa corruption ? Telles sont les questions auxquelles répond le texte d’al-Māwardī, et qui en font un traité de gouvernement rappelant les écrits politiques de Machiavel, de Bacon ou de Juste Lipse.
    Cette traduction inédite est enrichie d’une annotation philologique et conceptuelle, et précédée d’une introduction (Essai sur les arts de gouverner en Islam) qui analyse la genèse des rationalités gouvernementales, tout en éclairant le contexte de l’élaboration de la pensée politique d’al-Māwardī, et en comparant son œuvre avec d’autres textes de la même période. L’ensemble témoigne de l’étonnante actualité de ce penseur, que ce soit par la façon dont il articule l’éthique et la politique, par son ouverture aux maximes universelles des arts de gouverner, ou sa manière de penser le statut de la religion au sein de l’État.


    Professeur à l’ENS de Lyon, membre du laboratoire Triangle et de l’Institut Universitaire de France, Makram Abbès mène des recherches sur la philosophie morale et politique en Islam. Il a notamment publié Islam et politique à l’âge classique (2009).

  • Biographie :

    Juriste irakien de la fin du Xe siècle et de la première moitié du XIe siècle, al-Māwardī (974-1058), est considéré à juste titre comme l'un des meilleurs auteurs politiques de l’âge classique de l’Islam. D’origine modeste, al-Māwardī a d’abord été formé dans le milieu intellectuel de la ville de Bassora, avant de s’installer à Bagdad jusqu’à sa mort à l’âge de 86 ans. C’est dans cette ville qu’il a connu une grande notoriété due à ses qualités intellectuelles et personnelles sur lesquelles la plupart des biographes sont unanimes. Ainsi, après avoir exercé le métier de professeur et de juge dans plusieurs régions, il s’est établi à Bagdad où il a été au service de l’Etat, désormais tributaire des deux figures du calife et de l’émir. Modeste, cultivé, conciliant, et surtout compétent, il avait toutes les qualités pour gagner la confiance de deux institutions qui ne devaient pas s’entendre, celles de l’émir buyide et du calife abbasside. Pour résoudre leurs désaccords, al-Māwardī fut chargé à plusieurs reprises de missions diplomatiques en tant qu’envoyé extraordinaire (safīr) du calife al-Qā’im (1001-1075) auprès des Buyides et des Selğūkides afin de négocier des solutions ou des arrangements entre les pouvoirs politiques en conflit.

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