CONTRE LE TOTALITARISME - TEXTES POLITIQUES (1920-1948)

Belles Lettres - EAN : 9782251446554
SUARES/BARSACQ
Édition papier

EAN : 9782251446554

Paru le : 9 mars 2017

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  • EAN13 : 9782251446554
  • Collection : LE GOUT DES IDE
  • Editeur : Belles Lettres
  • Date Parution : 9 mars 2017
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 240
  • Format : 1.30 x 12.50 x 19.00 cm
  • Poids : 240gr
  • Interdit de retour : Retour interdit
  • Dewey : 848.03
  • Résumé :

    À l’instar de Stendhal qu’il admirait, André Suarès (1868-1948) est un écrivain pour « happy few » mais aussi l’un des grands esprits du xxe siècle. Ami d’André Gide, il n’a jamais soutenu Staline ; contemporain de Maurras, il n’a jamais versé dans le fascisme. À l’inverse, il a eu à subir les rigueurs du régime de Vichy qui l’a contraint à se cacher lors de la Seconde Guerre mondiale, et s’il est une voix, qui, dès les années 1920 et tout au long des années 1930, s’est élevée contre le fascisme en Italie et le nazisme en Allemagne, ce fut la sienne. Celle d’un prophète dans le désert.

    Fort d’un courage puisé dans les exemples d’Agrippa d’Aubigné, Chénier ou Hugo et de son seul génie verbal et visionnaire, il a décrit avec une acuité sans faille l’essence du totalitarisme qu’il a cernée comme nul autre en son temps en France. Il a mis en garde contre les dangers mortifères d’une déflagration mondiale qu’il a vue venir et combattu la « Bible des Gorilles » dont l’un des premiers il a dénoncé l’Apocalypse fatale.

    Il est temps de lire ces textes, en particulier sa Chronique de Caërdal, du nom du héros légendaire qu’il s’était choisi. Publiée entre janvier 1939 et juin 1940 dans la NRF, elle n’a pas été épargnée par la censure. Ces textes inédits en volume, composés dans une langue souveraine, restent d’une actualité brûlante.

  • Biographie : André Suarès (1868-1948), issu d’une famille de négociants juifs installés à Marseille est reçu brillamment à l’Ecole normale supérieure où il devient ami avec Romain Rolland et Paul Claudel. Dreyfusard militant, ennemi de Barrès, plus tard de l’Action française, il fréquente Ernest Renan, écrit à Léon Tolstoï, est proche de Georges Clémenceau et de Charles Péguy, l’un de ses premiers éditeurs aux Cahiers de la Quinzaine. En 1895, il entreprend son premier pèlerinage en Italie dont il rapporte les visions qui formeront le Voyage du Condottière (1910-1932). Soutenu dans son travail littéraire par l’équipe de la NRF, il intègre la revue en 1912. Admiré en France – Debussy, Bourdelle, Picasso -, mais aussi à l’étranger – Miguel de Unamuno, James Joyce ou Stefan Zweig, l’un de ses traducteurs -, il s’impose comme une grande référence pour les jeunes écrivains de la génération d’André Malraux. Suarès écrit alors dans tous les genres, excepté le roman. Dès les années 1920, il pressent les germes d’une nouvelle crise. Très critique envers Mussolini, il devient de plus en plus virulent dans ses textes avec l’ascension d’Adolf Hitler. Durant les années 1930, Suarès écrit sans relâche contre tous les totalitarismes. Contraint de fuir précipitamment en zone Sud, il est finalement caché par le poète surréaliste Pierre de Massot. Charles de Gaulle demande la réédition de son livre Vues sur l’Europe. Epuisé par les années de guerre, il meurt en 1948.
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