LE COMTE DE GABALIS - OU ENTRETIENS SUR LES SCIENCES SECRETES

Belles Lettres - EAN : 9782251448756
MONTFAUCON DE VILLAR
Édition papier

EAN : 9782251448756

Paru le : 9 nov. 2018

37,00 € 35,07 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9782251448756
  • Collection : BIBLIOTHEQUE SE
  • Editeur : Belles Lettres
  • Date Parution : 9 nov. 2018
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 118
  • Format : 1.10 x 12.60 x 19.40 cm
  • Poids : 200gr
  • Interdit de retour : Retour interdit
  • Résumé : Le Comte de Gabalis, publié en 1670, est un petit chef d’œuvre d’ironie et de malice. Divisé en cinq dialogues, il met en scène un profane et un initié. Le profane est le type même de l’« honnête homme » des comédies de Molière ; l’initié est un « cabaliste » (d’où son nom, Gabalis) venu des confins de l’Allemagne et de la Pologne. Ce personnage cherche à convaincre son interlocuteur de l’existence d’« esprits élémentaires », habitant les quatre éléments : les gnomes (esprits de la terre), les nymphes (esprits de l’eau), les sylphes (esprits de l’air) et les salamandres (esprits du feu). Il explique que le plus haut devoir des adeptes de la « sainte cabale » est de s’unir charnellement à ces esprits pour leur conférer l’immortalité, car ils n’ont pas d’âme. Loin d’être séduit par ces révélations – tirées en réalité des idées de Paracelse – son interlocuteur, qui est bon catholique, ne voit dans ces esprits que des démons, et le comte lui paraît fort avancé sur la voie de la perdition. Tout au long de cette satire de la crédulité et des superstitions, des questions plus philosophiques sont aussi abordées, comme celle de la croyance aux oracles.

    L’ouvrage de Montfaucon de Villars (1638-1673), paru anonymement, eut un grand succès, mais il fut aussitôt interdit et coûta à l’auteur sa carrière d’homme de lettres. Sa postérité fut marquée par un phénomène étonnant : alors que son but était manifestement de se moquer des héritiers de Paracelse, beaucoup de lecteurs le prirent au sérieux, comme s’il révélait de réels secrets sous le voile d’un divertissement.
  • Biographie : Didier Kahn est directeur de recherches au CNRS. Il a notamment publié Alchimie et paracelsisme en France à la fin de la Renaissance (2007) et Le Fixe et le volatil : chimie et alchimie, de Paracelse à Lavoisier (2016).
Haut de page
Copyright 2024 Cufay. Tous droits réservés.