FUGEN ! - TOKYO, ANNEES 1930

Belles Lettres - EAN : 9782251722078
JUN ISHIKAWA
Édition papier

EAN : 9782251722078

Paru le : 22 mai 2010

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  • EAN13 : 9782251722078
  • Collection : COLLECTION JAPO
  • Editeur : Belles Lettres
  • Date Parution : 22 mai 2010
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 288
  • Format : 2.10 x 16.00 x 22.00 cm
  • Poids : 436gr
  • Interdit de retour : Retour interdit
  • Résumé :

    Fugen! : Les trois récits de ce recueil, rassemblés en un seul volume en 1937, ont pour toile de fond le Tôkyô des années 1930. Dans un demi-monde peuplé de viveurs, de femmes attirantes, mais également de truands et de personnages suspects vivant d'expédients, trois intellectuels pauvres se débattent, aspirant à des absolus qui toujours leur échappent.

    Ishikawa Jun (1899-1987) se fait d'abord remarquer en 1936 avec le récit Fugen !, pour lequel il obtient le prestigieux prix Akutagawa. Ses récits à cette époque présentent des personnages qui peinent à trouver leur place dans la société du Japon contemporain. Cette approche prend des couleurs politiques lorsque, dans La Chanson de Mars (1938), qui lui vaut quelques ennuis avec les autorités, il exprime un certain scepticisme à l’égard du soutien de la population à l’entrée en guerre contre la Chine. Si Ishikawa cesse de composer des fictions pendant les hostilités, il reprend son activité créatrice aussitôt après la défaite. Plusieurs de ses récits (Jésus dans les décombres, 1946 ; La Conception immaculée, 1947) peignent alors le Japon de l’immédiat après-guerre, en ruine aussi bien matériellement que moralement, univers de désolation qui vole en éclats, alors que s’imposent brusquement des éléments aux couleurs chrétiennes. Puis ce sont des récits échevelés autour du sentiment amoureux, où les images supplantent la réalité concrète, où comparaisons et métaphores prennent vie (Le Miroir du gardien de la plaine, 1950 ; Deux ombres, 1950). Suivent des sortent de fables oniriques qui abordent la question de la révolution (Le Faucon, 1953 ; Le Tonnerre, 1954), et dans le même temps, des séries de petits récits parodiques (Histoire à chute, 1950-1951 ; Maya l’abeille, 1952 ; Heidi, 1952). Dans les dernières années de sa vie, Ishikawa Jun se consacre essentiellement à de longs récits qui entraînent le lecteur dans un monde rempli d’intrigues et de secrets, comme La Chronique du vent fou (1971-1980). Un des derniers, Errances sur les Six Voies (1981-1982), met en scène des marginaux révoltés qui célèbrent l’anarchie et l’érotisme, rejettent les idéologies bien-pensantes et les hiérarchies sociales ou religieuses, pour satisfaire leur soif de liberté absolue.

  • Biographie :

    Vincent Portiera étudié la langue et la littérature japonaises à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). Il est l’auteur d’une thèse sur Ishikawa Jun (1899-1987). Il a également travaillé sur Nakagami Kenji (1946-1992) et Satô Haruo (1892-1964). Professeur agrégé de japonais, il enseigne actuellement à l’Université Paris I Sorbonne.
    Il a déjà publié aux Belles Lettres Fugen ! d’Ishikawa Jun (2010) et Mornes saisons de Satô Haruo (2014).

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