Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
A LA RECHERCHE DU GOUT CLASSIQUE
EAN : 9782252028445
Paru le : 3 mai 2000
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782252028445
- Collection : THEORIE ET CRIT
- Editeur : Klincksieck
- Date Parution : 3 mai 2000
- Disponibilite : Manque sans date
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 320
- Format : 2.40 x 15.70 x 24.00 cm
- Poids : 512gr
- Interdit de retour : Retour interdit
-
Résumé :
René Bray, dans la conclusion de son livre, resté à juste titre célèbre, sur la formation de la doctrine classique, distingue deux étapes dans l'histoire du Classicisme. La première est celle où l'on dote la littérature classique d'une doctrine. L'autre est celle où se forme et s'épanouit le goût classique : c'est « l'œuvre finale, celle qui complète l'édifice ».
La doctrine classique est à présent bien connue. Maints ouvrages ou articles l'ont analysée dans son ensemble ou dans le détail. Le goût classique l'est beaucoup moins. Des aspects particuliers en ont été explorés dans des travaux souvent d'un grand mérite. Mais aucune définition d'ensemble n'en a été proposée. Ce serait, il est vrai, une tâche immence que de vouloir saisir toute la richesse et toute la complexité qu'il présente à la fois sous ses aspects théoriques et dans les œuvres qu'il inspire.
Pierre d'attente d'une telle synthèse, cette « recherche » se propose, plus modestement, après avoir tenté en guise de préliminaires de préciser l'idée que les classiques se faisaient du goût, d'étudier, à partir des théories, quelques-unes des tendances du goût classique qui se révèlent, à l'examen, dominantes. En premier lieu une exigence d'ordre structurel et qualitatif, sans lequel on ne croyait pas qu'il pût y avoir de beauté. Puis l'importance attachée à la grâce, qualité inséparable du naturel, de la négligence étudiée. Enfin, allant de pair avec un fort attrait pour le pathétique, l'idéal d'une grandeur alliée à la simplicité de l'expression dont le Classicisme a trouvé l'inspiration chez les Anciens, en particulier dans le traité Du Sublime du Pseudo-Longin.
- Biographie : Docteur ès-lettres (Paris 3, 1987). Professeur à l'Université de Reims (1989-1991), à l'Université de la Sorbonne nouvelle, Paris III (1991-1995), à l'Université de Paris-Sorbonne, Paris IV (en 1999).