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HERITAGE DE CE TEMPS
EAN : 9782252040386
Paru le : 9 janv. 2017
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- EAN13 : 9782252040386
- Collection : CRITIQUE DE LA
- Editeur : Klincksieck
- Date Parution : 9 janv. 2017
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 353
- Format : 2.70 x 14.00 x 22.40 cm
- Poids : 492gr
- Interdit de retour : Retour interdit
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Résumé :
Comment en est-on arrivé là ? Comment l'extrême droite a-t-elle pu arriver aux portes du pouvoir, ou s'y trouver déjà, dans toute l'Europe ? Telle est, dans sa terrible simplicité, la question stratégique, que pose le philosophe Ernst Bloch quand, à Zurich, en exil, il publie en 1935 Héritage de ce temps . Comment les forces de progrès qui portaient les espérances de l'utopie, ont-elles pu se laisser ainsi écraser par les idéologies totalitaires, réactionnaires, conservatrices ? Comment cet échec, ce désastre, qu'il faudrait expliquer, peut-il laisser, malgré tout, un héritage ? Telle est l'ambition d'une œuvre paradoxale et critique, au sens plein du terme, qui tente de faire dans la culture de l'époque le partage entre le sain et le corrompu et qui entend recueillir son héritage « sous bénéfice d'inventaire ».
En vue de cet examen, Ernst Bloch invente le concept de noncontemporanéité. « Tous ne sont pas présents dans le même temps… Des temps plus anciens que ceux d'aujourd'hui continuent à vivre dans des conditions plus anciennes. » La question de l'héritage devient celle de la contre-attaque.
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Biographie :
Ernst Bloch (1885-1977) a très tôt adhéré au socialisme et a fait campagne contre le militarisme prussien. En 1915, il part pour la Suisse où, pendant toute la guerre, il défend des positions anti-impérialistes. Rentré en Allemagne, il publie en 1918 L'Esprit de l'utopie, un des grands livres du marxisme non orthodoxe. En 1922, il publie sa thèse consacrée à Thomas Munzer. Il attaque de plus en plus violemment le nazisme et publie en 1935 L'Héritage de ce temps, ouvertement antinazi. Déchu de la nationalité allemande et exposé aux persécutions antisémites, il quitte l'Allemagne et part pour New York. À la fin de la guerre, il revient en Europe, en Allemagne de l'Est, et occupe la chaire KarlMarx à l'université de Leipzig. Il commence à faire paraître son opus magnum, Le Principe espérance (trois tomes, 1954-1959). D'abord salué par les autorités de la RDA, il est ensuite accusé de professer un marxisme hérétique et de « corrompre la jeunesse ». En 1961, il quitte la RDA et achève sa carrière à l'université de Tübingen.