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MON FRERE FEMININ
EAN : 9782253906940
Paru le : 9 mai 2018
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- EAN13 : 9782253906940
- Réf. éditeur : 2123031
- Collection : BIBLIO
- Editeur : LGF
- Date Parution : 9 mai 2018
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 96
- Format : 0.80 x 11.00 x 18.00 cm
- Poids : 86gr
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Résumé :
« J’ai lu votre livre. Vous m’êtes proche comme toutes les femmes qui écrivent. Ne vous offusquer pas de ce “toutes”, – toutes n’écrivent pas : écrivent celles entre toutes. Donc, vous m’êtes proche comme tout être unique et, surtout, comme tout être unique féminin. »
En réponse aux Pensées d’une amazone (1920) de Natalie Clifford Barney (1876-1972), Marina Tsvetaeva écrit en 1932 une longue lettre où elle s’attache, en particulier, à définir les inquiétudes de deux femmes qui s’aiment et sont privées de la possibilité d’avoir un enfant. Dans une langue éblouissante, Marina Tsvetaeva livre dans ces pages une réflexion profonde et poétique sur l’amour des femmes entre elles. -
Biographie :
Marina Ivanovna Tsvetaeva est née à Moscou en 1892. Pour soigner la tuberculose de sa mère, la famille part à l’étranger en 1902 et séjourne en Italie, en Suisse et en Allemagne jusqu’en 1905. Tsvetaeva publie son premier recueil poétique, L’Album du soir, en 1910. Le livre est remarqué : Tsvetaeva entre en contact avec les milieux littéraires de Moscou. En 1912, elle épouse Serguei Iakovlevitch Efron, un étudiant de son âge ; à la fin de l’année naît leur fille Alia. Au cours des années suivantes, Tsvetaeva vit plusieurs engouements amoureux, pour des hommes comme pour des femmes. La révolution d’Octobre bouleverse sa vie. Son mari s’engage dans l’armée des Volontaires (Blanche) ; Tsvetaeva reste seule, avec ses deux filles (Irina est née en 1917), dans Moscou, affamée. Elle écrit plusieurs pièces de théâtre et de nombreux poèmes. Irina, confiée à un orphelinat, meurt en 1920. L’année suivante, Tsvetaeva rétablit le contact avec son mari, qui s’est réfugié en Tchécoslovaquie ; elle le rejoint en 1922. En 1925 naît son fils Gueorgui, dit Mour. À la fin de l’année, la famille déménage à Paris. Tsvetaeva gagne difficilement sa vie (et celle de sa famille) en publiant dans la presse russe d’émigration. Elle se tourne de plus en plus vers une prose autobiographique ; elle écrit aussi quelques essais sur la poésie. Entre-temps, Serguei, rongé par le mal du pays, s’est mis au service de la police politique soviétique ; en 1937, il doit fuir précipitamment en URSS, où il rejoint Alia, également rentrée. Rejetée par les milieux des Russes émigrés, Tsvetaeva se voit obligée de rentrer à son tour en 1939. Peu après, son mari et sa fille sont arrêtés et accusés d’« espionnage ». Tsvetaeva survit en faisant des traductions. Après l’invasion de l’Union soviétique par l’armée allemande, elle fuit Moscou avec son fils et se retrouve dans la bourgade d’Elabouga. Désespérée, elle met fin à ses jours le 31 août 1941. Son mari sera fusillé en octobre 1941, sa fille restera au camp jusqu’en 1955 et son fils sera tué au front en 1944.