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NOUS PARTIRONS TETE HAUTE - LETTRES D'UN JEUNE HOMME DEPUIS LE CAMP DE PITHIVIERS (1941-1942)
Manuscrit - EAN : 9782304056556
Édition papier
EAN : 9782304056556
Paru le : 4 févr. 2025
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- EAN13 : 9782304056556
- Réf. éditeur : 8043276
- Editeur : Manuscrit
- Date Parution : 4 févr. 2025
- Disponibilite : Disponible
- Nombre de pages : 152
- Format : 0.00 x 14.00 x 21.60 cm
- Poids : 187gr
- Interdit de retour : Retour interdit
- Résumé : Jules-Yoël Geller a vingt ans lorsqu'il est interné à Pithiviers. Il fait partie des plus jeunes parmi les 1 700 Juifs détenus du camp. Commence alors une correspondance entre lui et ses parents d'une part, et sa soeur Judith et son jeune frère Marcel de l'autre : une trentaine de lettres, rédigées entre mai 1941 et juin 1942, pieusement gardées et restituées par sa soeur. Sur un ton badin et enjoué, le jeune homme se raconte à travers la vie du camp. On entre dans sa correspondance familiale comme par effraction, et on le suit pas à pas, avec l'espoir fou qu'il s'en sortira. On a envie de lui crier de partir, de s'évader, de ne pas faire confiance au préfet, au commandant et au gendarme « qui sont plutôt bienveillants. » Car nous connaissons la fin de l'histoire... Cette correspondance de l'intime est suivie des dernières lettres d'une trentaine d'internés sur le point de partir vers l'inconnu. Ces dernières lettres sont celles d'hommes ordinaires, tous étrangers (deux sont français), la plupart polonais, arrivés en France dans les années 1930, et maîtrisant mal la langue française. Souvent engagés volontaires, la rafle dite du billet vert les a « cueillis », à peine démobilisés. Tel fut le cadeau de la France reconnaissante à leur égard. Plus que des tombeaux de papier, cet ouvrage sauve de l'oubli les noms de ces internés, pères, frères et fils, en redonnant corps à leur humanité.
- Biographie : Monique Novodorsqui-Deniau est psychologue-psychanalyste et présidente de l'AMEJD (Association pour la Mémoire des enfants juifs déportés du 6e arrdt). Elle a publié en 2006 avec le Cercil un livre intitulé « Pithiviers-Auschwitz 17 juillet 1942, 6h15 », puis « Mes enfants, il faut que je parte », correspondance et écrits de Raymonde et sa famille.