L'affaire Myriam Sakhri

Max Milo - EAN : 9782315009664
COLLECTIF DE LA FAMI
Édition papier

EAN : 9782315009664

Paru le : 11 avr. 2024

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  • EAN13 : 9782315009664
  • Réf. éditeur : 00966
  • Collection : ESSAIS - DOCUME
  • Editeur : Max Milo
  • Date Parution : 11 avr. 2024
  • Disponibilite : Epuisé
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 1
  • Format : H:525 mm L:525 mm
  • Poids : 501gr
  • Résumé :

    Cas emblématique de harcèlement dans la gendarmerie


    Depuis 12 ans, l’affaire Sakhri défraye la chronique. Que s’est-il passé dans la caserne de gendarmerie à Lyon où Le corps de la jeune gendarme de 32 ans a été retrouvée morte le 24 septembre 2011 une balle dans le foie et son arme de service à ses pieds ? Harcèlement, discrimination, suicide ou meurtre ?

     

    L’enquête sur les circonstances de la mort de Myriam Sakhri, confiée par la justice à l’IGGN (Inspection Générale de la Gendarmerie Nationale) conclut à un suicide « pour raisons personnelles » alors que la jeune femme disait être victime de harcèlement de la part de sa hiérarchie et dénonçait le racisme de ses collègues au sein du CORG, le service des appels d’urgence de la gendarmerie. La famille fait appel mais la Cour de cassation en 2015 écarte tout harcèlement. L’affaire est pliée.

     

    Mais la famille ne croit pas à cette thèse. Elle travaille sans relâche pour obtenir des éclaircissements sur cet événement tragique. Les sœurs de Myriam et une amie de la famille relève un nombre important de failles et d’incohérences. Pourquoi l’enquête a été bouclée en six mois ? Pourquoi Myriam se serait suicidée alors qu’elle venait de réussir le concours d’OPJ ? Pourquoi a-t-on conclu qu’un seul tir avait été tiré alors que l’on a retrouvé deux douilles dans l’appartement ?

    Le collectif « Soutien Gendarme Myriam Sakhri » retrouve des dizaines de témoins clés dont plusieurs militaires et pompiers qui contredisent la version officielle ainsi que sur le rôle joué par le colonel qui dirigeait la caserne. « il voulait qu’elle dégage de la gendarmerie, elle était dans le collimateur », « on m’a demandé de ne pas parler du mot visant le colonel G », évoquant une réunion organisée au CORG après le drame destiné selon elle à « salir la mémoire de la défunte. « Tout le monde a eu peur et s'est tu», déplore un autre.

     

    Grâce au travail d’investigation exemplaire de la famille avec leurs avocats William Bourdon et Vincent Brengarth, la justice décide de rouvrir le dossier judiciaire le 2 avril 2021. Le résultat de l’enquête est attendu dans quelques jours. La décision du juge d’instruction devrait tomber avant l’été 2022.

     

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