Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
ANAMORPHOSES CARCERALES - TORSIONS, DISTORSIONS, RETORSIONS PERCEPTIVES ET PERSPECTIVES CURIEUSES
L'Harmattan - EAN : 9782336482293
Édition papier
EAN : 9782336482293
Paru le : 24 avr. 2025
27,00 €
25,59 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782336482293
- Collection : LA PHILOSOPHIE
- Editeur : L'Harmattan
- Date Parution : 24 avr. 2025
- Disponibilite : Disponible
- Nombre de pages : 250
- Format : 1.40 x 15.50 x 24.00 cm
- Poids : 380gr
- Résumé : Ce livre est un parcours : un chemin de traverse à la fois philosophique et anthropologique qui cherche à penser la prison comme corps, le corps de la prison en épousant, au ras de leurs perceptions, les corps qu’elle incarcère (celui des détenus qui sont venus en cours et le mien, pour un temps enfermé avec eux). La prison est une chair : elle prend les corps. Elle les enserre, les malaxe, les tord et les assimile. Elle perturbe les sens dans leur fonctionnement naturel et les contraint à prendre d’autres postures et habitudes perceptives, à inventer d’autres sensations. Comme une toile d’araignée, elle tisse tout autour d’eux un filet invisible et n’existe réciproquement dans sa concrétude et sa réalité sensible que par les corps sentants qui constituent sa chair et qui, entrelacés à elle, en deviennent le senti affleurant au non-dit. La prison est la peau, la peau est une prison. Elle déforme la perception de l’espace, du temps, de la durée et des lieux. Elle distord les images, engendre des chimères et finit par dresser à la place des représentations, des formes dilatées, méconnaissables, tellement défigurées qu’elles commencent à produire une autre réalité, factice et concurrente, où les fantasmes se mêlant aux frustrations et aux images perverties d’un dehors aboli, engendrent d’autres mondes, puissants, illusoires mais aussi bien réels : les anamorphoses vivantes d’une expérience dépravée.
-
Biographie :
Ancienne élève de l’ENS Fontenay-Saint Cloud, agrégée et docteure en philosophie, Béatrice Han Kia-Ki enseigne dans le secondaire depuis 1991 et en Centre de détention depuis 2002. Actuellement à Arles, elle y poursuit son travail d’écriture.