LA PART DU REVE DANS LES INSTITUTIONS - REGULATION, SUPERVISION, ANALYSE DES PRATIQUES

Encre Marine - EAN : 9782350880372
ALLIONE CLAUDE
Édition papier

EAN : 9782350880372

Paru le : 16 nov. 2010

29,50 € 27,96 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9782350880372
  • Editeur : Encre Marine
  • Date Parution : 16 nov. 2010
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 256
  • Format : 1.80 x 16.00 x 22.50 cm
  • Poids : 442gr
  • Interdit de retour : Retour interdit
  • Résumé :

    Dans tous les pays du monde, lorsque le vigneron élève son vin dans une barrique, la porosité du bois qui en constitue les parois laisse s'évaporer une partie des liquides dans une proportion que l'on ne saurait négliger. On appelle cette évaporation : « la part des anges ». Jour après jour, le paysan compense cette part des anges en ajoutant du vin. On appelle cette compensation : l’« ouillage ». La plupart des grands vins qui réjouissent nos cœurs sont nés dans ces conditions. Une institution de soin, médico-sociale ou d’éducation, c’est un être vivant comme l’est aussi un vin. Ici les anges sont les rêves, et si les institutions écartent cette part du rêve, cette part offerte au rêve, elles s’étiolent, se referment, et ne produisent plus les effets escomptés. Ce rêve, c’est la régulation qui le fournit ou plutôt qui l’entretient. Si aucun régulateur ne vient plus accomplir cet ouillage dans le tonneau institutionnel, alors la pratique s’évente, s’aigrit, et finalement se mue en vinaigre. Pour vivre, une institution a besoin de cette part du rêve qui semble être une perte de prime abord ; mais cette perte est indispensable, à l’instar des vins les plus précieux, pour lui assurer structure et qualité. Cette perte est en définitive un gain.
    Voilà l’état d’esprit qui m’a guidé pour écrire ce livre. J’ai voulu analyser les rouages de ce que l’on appelle régulation, supervision, ou encore analyse des pratiques selon deux points de vue différents : rendre compte d’une pratique d’une part, sans toutefois tomber dans la banalité du simple témoignage ; et proposer des supports théoriques pour en éclairer les bases, pour tenter d’écrire les prémisses d’une théorie de la régulation.

Haut de page
Copyright 2024 Cufay. Tous droits réservés.