Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
REVUE LIGNES N 67 - RESISTANCE ET ORGANISATION
Nouvelles Ligne - EAN : 9782355262043
Édition papier
EAN : 9782355262043
Paru le : 4 févr. 2022
20,00 €
18,96 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782355262043
- Collection : REVUE LIGNES
- Editeur : Nouvelles Ligne
- Date Parution : 4 févr. 2022
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 200
- Format : 1.20 x 16.00 x 21.10 cm
- Poids : 290gr
- Résumé : Face aux échéances électorales en France, et dans un contexte politique international toujours plus inquiétant, il s’agit encore et toujours, mais peut-être plus que jamais dans l’histoire de la revue, de prendre la mesure de la pensée, de sa responsabilité, et de sa puissance même, en vue de l’action. Canguilhem, dans les années 1930, citant le Rouge et le Noir de Stendhal, appelle à s’organiser face au fascisme : « Quelle est la grande action qui ne soit pas impossible au moment où on l’entreprend ? C’est quand elle est accomplie qu’elle semble possible aux êtres du commun. » Il s’adresse ainsi aux lycéens : « Le problème est de choisir entre une attitude de soumission aux contingences historiques ou aux nécessités, qu’on les estime métaphysiques ou physiquement fondées, et une attitude de résistance ou plutôt d’organisation. » Attitude de résistance et d’organisation : et si c’était cela qu’il fallait à nouveau penser pour l’action immédiate ? Le dilemme semble marqué : pensée et action s’opposeraient de fait. La pensée, tout au plus, inspirerait l’action, mais serait impuissante à en constituer une. Supposons le contraire. En commençant de nous poser cette question : pourquoi, à chaque fois, c’est le péril fasciste qui repose, même à nouveaux frais, la question de l’action, quand la situation précédente, qui a nourri ce péril, ne la posait pas, ou pas assez ? Cette autre question : de quelle marge de manœuvre (organisationnelle même) nos pensées disposent-elles lorsque monte de tout bord et dans tant de pays ce péril – qui ne remonte pas que de son tripot historique d'extrême droite (RN), mais de l’informe populisme aussi bien, des partis supposément républicains même (lesquels en sont rendus à manifester avec la police contre la justice) ? Supposons la pensée elle aussi de capable de puissance pratique, de puissance stratégique aussi bien que de puissance conceptuelle. Faire le futur, défaire le présent, refaire le passé : c'est sans doute à ces conditions que nous serons assez nombreux pour faire barrage à ce que les instituts de sondages donnent comme sûr.