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MEMOIRES D'UN CHRETIEN LIBERAL D'ALGERIE, 1930-1960
Bouchene - EAN : 9782356760272
Édition papier
EAN : 9782356760272
Paru le : 15 oct. 2012
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- EAN13 : 9782356760272
- Collection : BHM
- Editeur : Bouchene
- Date Parution : 15 oct. 2012
- Disponibilite : Ne sera plus distribué par nous
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 98
- Format : 0.80 x 15.50 x 24.00 cm
- Poids : 180gr
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Résumé :
Dans ses mémoires, Pierre Thiery rend compte de la vie d’un chef d’entreprise, faisant partie de ceux que l’on appelait les « libéraux d’Algérie ». Responsable d’une société minière exploitant trois gisements en Algérie et en Tunisie, il a vécu à Aïn Kerma puis à Constantine entre 1930 et 1960 avec sa femme et ses neuf enfants.
« La Mine » comme il l’appelle, occupe une place importante dans son récit : elle faisait vivre près de 600 salariés. La rente minière dégagée permettra à la petite société française propriétaire des gisements de clôturer son activité avec une capitalisation boursière de 2 milliards d’euros. Mais l’auteur évoque surtout ses relations avec son environnement : les ouvriers de la mine, très tôt favorables au mouvement nationaliste algérien, le caïd et les colons d’Ain Kerma, les principaux responsable politiques et économiques locaux. Il assistera à la répression féroce des manifestations de 1945 à Sétif et Guelma, au trucage systématique des élections, et constatera l’incapacité de l’État Français à tenir ses promesses d’évolution avant guerre ou après. Invité par les responsables FLN locaux, il leur rendra visite au maquis et facilitera des rencontres avec des responsables politiques français soucieux de préparer des négociations de paix.
Témoin direct de pratiques de tortures et d’exécutions sommaires dont ses employés de la Mine ou des professeurs algériens de ses enfants étaient victimes, il remettra des rapports circonstanciés aux plus hautes autorités de l’Etat, rapports restés sans réponse. Il témoigne également du « frontisme » de rigueur au sein du FLN, et de son utilisation par certains militaires algériens pour éliminer toute opposition. Comme la plupart des « libéraux d’Algérie », – comme Jacques Chevallier, maire d’Alger, Alexandre Chollet, syndicaliste chrétien, Paul Cavallié, colon et maire de Redjas, ou l’abbé Scotto, curé de Bab El Oued – il prendra position contre la poursuite du régime colonial et pour des négociations qui permettront enfin en 1962 le retour à la paix et l’accès du pays l’indépendance.