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LA DOMESTICATION DE L'ART - POLITIQUE ET MECENAT
Fabrique - EAN : 9782358721561
Édition papier
EAN : 9782358721561
Paru le : 11 sept. 2017
12,00 €
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- EAN13 : 9782358721561
- Editeur : Fabrique
- Date Parution : 11 sept. 2017
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 176
- Format : 1.50 x 11.00 x 16.80 cm
- Poids : 145gr
- Interdit de retour : Retour interdit
- Résumé : Les poètes et les artistes sont comme tout le monde, ils doivent se nourrir et se loger, ils ont besoin d'argent. Mais la marchandisation générale a bouleversé la relation qu'ils avaient nouée avec le pouvoir politique et les mécènes depuis le temps des Médicis. La culture ? le ministère de la Culture, mais pas seulement ? est devenue « une entreprise », explique Laurent Cauwet. Les poètes et les artistes sont ses employés, qui ont des comptes à rendre à leur employeur. « La prolétarisation des savoir-faire de l'art et de la pensée oblige à pratiquer avec plus ou moins de subtilité l'autocensure et le formatage des œuvres commandées. » L'entreprise culture, qui prône un humanisme universel, va exporter le bon art et la bonne parole dans les quartiers populaires pour éduquer la plèbe ? dès lors, on peut se demander « quelle peut être la place d'un artiste ou d'un poète, rémunéré par ce même État qui rémunère les policiers qui insultent, frappent, emprisonnent et tuent ? » Le mécénat privé est l'autre face de l'entreprise culture : Vuitton (LVMH, Bernard Arnault) et son « grand oiseau blanc » au bois de Boulogne, « cadeau aux Parisiens » ; Benetton et son projet Imago Mundi, collection de petites œuvres commandées à des artistes du monde entier, mais pas aux ouvrières d'Asie, d'Afrique et d'Europe de l'Est qu'il exploite, ni aux indiens Mapuches de Patagonie qu'il chasse de leurs terres ; la fondation Cartier s'opposant à ce que Frank Smith lise un texte où il est question de Gaza (« On ne peut pas aborder un tel sujet à la fondation »), etc. La culture, qu'elle soit une commande publique ou un investissement privé, est devenue une « entreprise » de pacification tout à fait profitable. "L'art reste avant tout une industrie qui participe à la pacification sociale." « Zones Subversives, » janvier 2018 "L'écoute du monde par l'art est devenu un bruit où résonnent les discours de politiques économiques et culturelles qui aliènent l'art et perdent le monde." « Diacritik », septembre 2017