Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
Traité de la mort sublime
EAN : 9782362792496
Paru le : 16 janv. 2022
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782362792496
- Réf. éditeur : 673784
- Editeur : Alma Editeur
- Date Parution : 16 janv. 2022
- Disponibilite : Epuisé
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 336
- Format : H:186 mm L:136 mm E:26 mm
- Poids : 357gr
-
Résumé :
Bouleversé par Blackstar, le dernier CD de David Bowie, un philosophe rouvre le dossier du dandysme. Faire de sa vie et de sa mort une œuvre d'art. Tel est le secret d'une " sublime attitude "
" Est sublime ce en comparaison de quoi tout le reste est petit ". Ainsi parla Emmanuel Kant, nous rappelle Daniel Salvatore Schiffer. Comprenons : depuis Socrate on estimait que le Beau pouvait se définir clairement, de façon précise et bien réglée. Il existait un Beau idéal, harmonieux, proportionnel, codifié. Voici qu'Emmanuel Kant (qui n'était pas un fantaisiste) nous dit autre chose. Il parle du " sublime ", de ce qui est placé " très haut ". Le sublime, c'est une force qui va, sans mesure. Le sublime, ce n'est pas forcément beau ; le sublime, c'est grand.
Touché de plein fouet par l'album Blackstar (2016) de David Bowie, le philosophe Schiffer retrouve chez le rocker " glamourous " le traitement superbe et désinvolte de la mort qui hante sa propre réflexion. On parlait jadis d'une " belle mort ", acceptée, cadrée, respectant les règles. De Socrate jusqu'à David Bowie, Schiffer invite le lecteur à méditer autrement sur l'art de mourir. À la manière des dandys.
Dandy suprême, Bowie fait de sa vie une œuvre d'art, et, de sa personne, une œuvre d'art vivante. Et sa mort fut une autre œuvre d'art. Sublime, forcément sublime, eût dit Marguerite Duras. L'" informe " ou le " difforme " – le " laid " – peuvent acquérir en art, lorsqu'ils se voient " sublimés " par le génie de l'artiste, une valeur de transcendance.
Unissant l'art et l'esthétique, le Traité de la mort sublime se situe aux confins de la philosophie, de la littérature (roman et poésie) et de l'art (esthétique). Généreux, foisonnant, Daniel Salvatore Schiffer célèbre - de manière paradoxale et réjouissante – un dandysme métaphysique. Son manifeste, nourri d'exemples, est aussi une anthologie, riche en découvertes. Outre les maîtres de la philosophie et de la littérature – de Platon à Levinas, de Baudelaire à Cocteau – on appréciera sa joyeuse incursion dans le domaine de l'art, y compris moderne et contemporain, à travers, notamment, Andy Warhol, Luchino Visconti, Leonard Cohen, Serge Gainsbourg, Bashung, Barbara...