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L'OMBRE D'UN HOMME QUI MARCHE AU SOLEIL - REFLEXIONS SUR ALBERT CAMUS
Chevre Feuille - EAN : 9782367951652
Édition papier
EAN : 9782367951652
Paru le : 27 mai 2024
12,00 €
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- EAN13 : 9782367951652
- Editeur : Chevre Feuille
- Date Parution : 27 mai 2024
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 132
- Format : 0.90 x 12.00 x 13.00 cm
- Poids : 180gr
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Résumé :
Décidemment nous n’en avons pas fini avec Albert Camus ! Ce magnifique petit recueil, qui ne cesse d’être commandé, a été publié avec un texte puis trois textes puis quatre. Cette fois Maïssa Bey nous offre une sixième réflexion, Camus et Oran, conférence donnée en 2022 à l’Institut français d’Oran qui commence ainsi :
En 1937, Albert Camus rédige une demande pour inétgrer l’Education nationale. Il reçoit une affectation comme professeur de grammaire dans un Lycée à Sidi-Bel-Abbès, une ville de garnison située à l’ouest de l’Algérie, et faisant partie de la province d’Oran. Il se présente au proviseur du Lycée un samedi et repart le lendemain, fuyant, dit-il, « le morne, l’engourdissement de cette existence ». S’agit-il de la ville qu’il a à peine entrevue, ou de la routine à laquelle il s’était vu condamner ? Ou doit-on comprendre que l’idée même de s’installer ailleurs qu’à Alger, sa ville natale, sa ville de cœur, lui semblait insupportable ? Oserais-je dire, d’une toute petite voix, sur les traces de Camus, et en mettant mes pas dans les siens, que moi, oui, moi aussi, après avoir fait carrière à Sidi-Bel-Abbès sans y faire racine, je ne serais pas loin de partager son avis… Et que j’ai, après un peu moins de cinquante ans passés dans cette ville, le sentiment d’y être toujours l’étrangère, et que me submerge parfois de façon lancinante la nostalgie d’Alger, de ses ruelles en pente, de ses murs blanc débordant de glycines, de ses visions impromptues d’un petit bout de mer au détour d’un chemin, et de l’odeur du jasmin ? Allons, allons, il s’agit de Camus, et rien de que Camus !
- Biographie : Maïssa Bey, romancière, nouvelliste, dramaturge et conférencière, est née et habite en Algérie. Ses livres sont édités à la fois en France et en Algérie et traduits en plusieurs langues. Plusieurs de ses romans ont fait l’objet d’adaptations théâtrales par des metteurs en scène français et algériens. Lauréate de nombreux prix littéraires en France, dont le Grand prix de la nouvelle de la Société des gens de lettres en 1998, elle a également été distinguée par le Prix de Libraires algériens en 2005 pour l’ensemble de son œuvre. Maïssa Bey a reçu en 2008 le premier Grand Prix du Roman de langue française du SILA (Salon International du Livre d’Alger) pour Pierre Sang Papier ou Cendre. Son roman Puisque mon cœur est mort, a reçu en 2011 le Prix Maghreb Méditerranée de l’ADELF.