Le Chant des possibles

La Cheminante - EAN : 9782371271029
OHO BAMBE M A.
Édition papier

EAN : 9782371271029

Paru le : 21 févr. 2021

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  • EAN13 : 9782371271029
  • Réf. éditeur : 857481
  • Collection : HARLEM RENAISSA
  • Editeur : La Cheminante
  • Date Parution : 21 févr. 2021
  • Disponibilite : Epuisé
  • Barème de remise : NS
  • Format : H:230 mm L:140 mm E:21 mm
  • Poids : 370gr
  • Interdit de retour : Retour interdit
  • Résumé : "Le Chant des possibles" de Marc Alexandre Oho Bambe Prix Paul Verlaine de l'Académie française Prix Fetkann de Poésie Mémoire du Sud - Mémoire de l'Humanité Écrire, acte de renaissance, de résistance. Écrire, oui. Toujours du côté de l'homme et des peuples. En dedans du monde, écrire, comme d'autres plantent des arbres, comme d'autres tentent l'impossible, comme d'autres chantent... les possibles. Habité par la parole tambour du peuple Sawa qui lui donne racines et liberté, Marc Alexandre Oho Bambe livre un texte d'aujourd'hui, nourri d'hier et résolument tourné vers demain, poursuivant le chemin d'écriture des aînés. "Le Chant des possibles" invite le lecteur à se perdre dans cette poésie à laquelle Marc Alexandre Oho Bambe donne aussi corps et voix en concert, musique, vidéo, graphisme, photo, cinéma illustrant son propos poétique en vivant et respirant au rythme de mots bleus, passerelles entre les îles du monde ; recréant le temps d'instants diamant, l'alchimie artistique qui fit la renommée du Mouvement Harlem Renaissance.
  • Biographie : "J'appelle poésie Capitaine Alexandre, alias Marc Alexandre Oho Bambe. J'appelle poésie ce jeune homme né pour chanter les possibles et consacrer sa vie à l'écriture. J'appelle poésie ce diseur d'espérance à la parole habitée, quêteur du singulier au pluriel. Dissident de la vulgarité ambiante, campé sur le « i » d'une éthique inébranlable, lové dans la sensualité vocale du poème, il est amoureux de l'altérité. Combattant armé d'une plume au black label et d'une voix enivrante, ce citoyen du monde charrie de son Cameroun natal une cicatrice originelle qui insuffle en lui la puissance du verbe et trace un chemin de vie sans concession possible ni à la médiocrité, ni à l'injustice. En pleine adolescence, il est frappé par une tragédie personnelle dont il sortira plus-que-vivant et définitivement très exigeant avec lui-même. Une exigence distillée avec fermeté et tendresse dans son esprit, dès son plus jeune âge, par sa mère enseignante de lettres et de philosophie. Longtemps, Marc Alexandre Oho Bambe s'est couché de bonne heure, accablé d'une punition maternelle : lire un livre choisi par elle, qui devait être commenté le lendemain matin. Punition délicieuse s'il en est, le condamné étant largement épris de littérature et déjà taraudé par l'écriture dont il choisit d'emblée la forme poétique. Qu'est-ce qu'un poème ? À l'époque pour lui : la beauté à l'état pur. Une forme parfaite. Une forme plus qu'un contenu. Une esthétique qui se suffit à elle-même. Puis, vient le grand jour - sacré par la suite de l'histoire. Ce soir-là, la punition se change en révolution interne, en bouleversement labyrinthique, en houle salvatrice qui donne sens à la vie. Injonction qui change un destin : Marc Alexandre est sommé de lire le "Cahier d'un retour au pays natal" d'Aimé Césaire. Tous les lendemains se mettent à chanter, à vibrer d'un désir inouï, celui d'ajouter le sens à la forme, l'éthique à l'esthétique. À l'orée du beau voyage annoncé par ce texte fondateur, passe la mort, faucheuse de l'amour primordial. L'immensité de la peine vient sceller l'avenir tout proche. Vivre en poète et transmettre, sur les pas de sa mère, cet amour de la poésie, cause à chérir et choyer pour la paix de son âme et celle des peuples. Armé de ce seul viatique de mots, le fils aîné quitte Douala pour rejoindre Lille où une tante aimée et aimante a déjà accueilli sa sœur et son frère. La suite est tracée, même si le respect naturel et culturel des choix du père pour son fils lui font ajourner l'essentiel. Des études dans la médiation culturelle le mènent à un poste de concepteur et rédacteur dans la communication, en lieu est place d'un désir de philosophie. Parallèlement, il débute une activité journalistique qui est pour lui, encore aujourd'hui, un moyen d'observer ses contemporains et de rester vigilant dans sa façon artistique d'appréhender et d'éclairer le monde. L'accompagne toujours une injonction transmise par son père : « Crois en tes rêves avant de croire en quoi que ce soit d'autre ». La naissance de son fils va provoquer une nouvelle révolution. La vie lui susurre à l'oreille l'urgence de l'essentiel. Ce nouveau visage immaculé qui surgit devant ses yeux émerveillés lui impose une pose, arrêt sur image, captation nécessaire de l'instant pour ne rien laisser échapper de cette innocence infiniment précieuse. Débute alors, un an de poésie à temps plein entre le dialogue muet avec Ange Alexandre et la plume déchaînée par l'émotion, la tendresse, la force que lui offre cet avenir, posé là, devant lui, avec le plus beau des sourires. Ce nouveau départ est un embarquement pour toujours, un pari pascalien : ne plus vivre que de poésie. Ce gouffre n'effraie pas Marc Alexandre qui s'y jette cœur et âme pour ne plus quitter cette voie, fort de la voix maternelle qui le propulse sans cesse vers l'excellence. Le "Cahier d'un retour au pays natal" impose de fait un voyage en Martinique. Un voyage en négritude, pour ressentir au plus près cette filiation de tous les mondes noirs avec l'Afrique. Peut-être pour comprendre que la négritude n'est pas une différence de couleur de peau mais de blessures d'âme. Des blessures qui sont depuis la Harlem Renaissance des années 20 transmuées en une identité artistique sans pareille qui chante la singularité de chacun. C'est auprès des grands auteurs du Harlem des années 20, qu'Aimé Césaire avait cueilli le mot et le concept de négritude. C'est en Alabama, où il retrouve son frère, que Marc Alexandre découvre la voix des petits-fils de Harlem diseurs de poésie au son du blues et du jazz. Nouvelle rencontre déterminante où la musique entre en scène, épousant les mots du poète, bientôt slameur lui-même. À Lille où il a fait ses études, Marc Alexandre fonde le collectif à la douce appellation d'« On A Slamé Sur La Lune ». De formidables musiciens s'y joignent épousant non seulement les choix artistiques du poète, mais plus que tout ses convictions politiques. Des convictions propulsées par l'énergie donnée par ses enfants, à présent au nombre de trois : Ange Alexandre, Maëlle et Léa, auxquels il attache une importance centrale dans son existence, avec la volonté de construire pour eux un monde citoyen, carrefour des cultures et de nos belles différences. Des convictions qu'il partage aussi avec d'autres enfants lors d'ateliers poétiques et musicaux, et de concerts littéraires, jusqu'en Afrique du Sud où l'émotion est à son comble au moment de fouler la terre du pays arc-en-ciel de Madiba. Des ateliers et concerts qui lui donnent l'occasion d'un retour au Cameroun qui signe définitivement son destin de passeur de cultures, avec le sentiment d'une renaissance joyeuse en terre natale. Autant d'expériences et de rencontres qui se multiplient et scellent une autre évidence : celle du lien fécond avec les arts plastiques. Se dessine une trilogie inséparable où mots, sons et images chantent tous les possibles. Son frère d'art, Fred Ebami, accompagne Marc Alexandre Oho Bambe dans cette grande aventure qui n'est pas profession, mais profession de foi en l'humain arc-en-ciel. J'appelle poésie cet homme bâtisseur du tout-monde qu'appelait de ses vœux Édouard Glissant. J'appelle poésie cet homme tout-art, croyant au miracle de la poésie qui tôt ou tard, change nos déraisons et malheurs en raison d'espérer joyeusement et simplement vivre, vivre ensemble en paix. J'appelle poésie Marc Alexandre Oho Bambe, dit Capitaine Alexandre." Sylvie Darreau La Cheminante
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