LE CHEMIN DE FER DE L'ENTRE-DEUX-MERS,NAISSANCE DE LA LIGNE BORDEAUX-LA SAUVE-EYMET

Entre Deux Mers - EAN : 9782371570184

PATRICE DURBAIN

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Édition papier

EAN : 9782371570184

Paru le : 25 août 2016

20,00 € 18,96 €

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Détails

EAN13 : 9782371570184
Editeur : Entre Deux Mers
Date Parution : 25 août 2016
Disponibilite : Manque sans date
Barème de remise : NS
Format : 0.00 x 22.00 x 24.00 cm
Poids : 500gr

Résumé

Résumé : Entre 1872 et 1899 fut menée la réalisation d’une voie de chemin de fer qui desservait l’Entre-deux-Mers de manière axiale, désenclavant enfin l’intérieur d’une région dont les productions devaient obligatoirement jusqu’alors aller vers la Dordogne ou la Garonne pour, de là, être transportées vers les centres urbains régionaux ou des destinations plus lointaines à partir de Bordeaux. Ce projet ferroviaire avait été lancé dès 1863, mais il fallut attendre une dizaine d’années avant que les travaux ne commencent sur le tronçon Bordeaux-La Sauve dont le tracé avait suscité bien des débats, tranchés au mois de novembre 1871 par le préfet. L’auteur, après avoir décrit cette période de gestation, ses enjeux et ses acteurs, livre une description détaillée tant du matériel roulant que de chacune des gares, dont les notices sont illustrées de plans et de photographies anciennes. Sa démarche est la même pour la seconde partie de l’ouvrage, le projet et la réalisation entre 1878 et 1899 du second tronçon, qui allait de La Sauve à Eymet en Lot-et-Garonne. Cet allongement de la ligne avait également suscité des débats sur son tracé, dont l’auteur se fait l’écho, puis il décrit chacune des gares, pour finir avec l’ouverture officielle de la ligne au public, le 15 octobre 1899. Aujourd’hui transformée en piste cyclable (la piste Lapébie), cette voie de chemin de fer, fermée progressivement entre 1953 et 1992, avait pourtant suscité bien des espoirs et fut fort utilisée, tant par les voyageurs que pour les marchandises pendant toute la première moitié du XXe siècle. Ainsi, ce n’est pas un hasard si les caves coopératives s’installèrent le long de la ligne dans les années trente.