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MICHEL PAUPER
Comediatheque - EAN : 9782377050796
Édition papier
EAN : 9782377050796
Paru le : 13 févr. 2017
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- EAN13 : 9782377050796
- Réf. éditeur : 89
- Collection : LIBRE THEATRE
- Editeur : Comediatheque
- Date Parution : 13 févr. 2017
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 68
- Format : 0.30 x 12.00 x 18.00 cm
- Poids : 73gr
- Résumé : Michel Pauper, c’est l’histoire tragique d’un ouvrier chimiste autodidacte, devenu le patron respecté d’une fabrique et un scientifique de génie. Son amour éperdu pour une jeune aristocrate romantique et orgueilleuse sera le moteur de son ascension mais aussi la cause de sa déchéance. "Lorsque j'ai écrit Michel Pauper, j'ai rassemblé autour d'une intrigue romanesque tout ce que le socialisme d'alors comportait de revendications" écrit Henry Becque dans ses « Souvenirs d'un auteur dramatique ». Loin des caricatures sociales, la complexité des sentiments des personnages est explorée à travers une succession de scènes tendres ou cruelles.
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Biographie :
Henry Becque est né le 18 avril 1837 à Paris dans une famille modeste. Son oncle Michel Lubize, dramaturge, dirige le Théâtre du Vaudeville à partir de 1844. A la fin de ses études au lycée Bonaparte, le père d’Henry Becque lui trouve un emploi dans un bureau du Chemin de fer du Nord. Il quitte rapidement ce poste et travaille dans différentes administrations. Il va beaucoup au théâtre grâce à son oncle et fréquente les gens de lettres. Il rencontre le comte Potocki dont il devient le secrétaire. Grâce aux relations du comte, Henry Becque rédige le livret d’un opéra Sardanapale.
Il écrit ensuite L’Enfant Prodigue, un vaudeville, accueilli fraîchement. En 1870, il fait jouer Michel Pauper en payant la salle et les comédiens. La guerre met un terme au projet. En novembre 1871, il fait représenter au Théâtre du Vaudeville une comédie de caractère L’Enlèvement. C’est un nouvel échec. Henry Becque est obligé de chercher un nouvel emploi et travaille à la Bourse. En parallèle, il participe activement aux réunions de la Sociétés des Auteurs et Compositeurs Dramatiques, et rédige des chroniques et des critiques dramatiques à partir de 1876 dans le journal Le Peuple.
Il écrit à cette période Les Corbeaux. Il tente de les faire représenter sans succès. Entre-temps, il écrit la Navette et Les Honnêtes Femmes. La pièce Les Corbeaux est représentée cinq ans après à la Comédie-Française le 14 septembre 1882. Becque traverse ensuite une période difficile avec le décès de ses deux parents. Il a des problèmes d’argent et est contraint de déménager dans une modeste chambre d’hôtel dans laquelle il termine La Parisienne. La pièce est représentée au Théâtre de la Renaissance le 7 février 1885 et rencontre un certain succès : Henry Becque est enfin reconnu comme un dramaturge majeur. Becque écrit à partir de 1886 dans La Revue illustrée et donne des conférences. Il est décoré le 28 décembre 1886 de la Légion d’honneur. Le 11 novembre 1890, la pièce La Parisienne est représentée à la Comédie-Française mais reçoit un accueil désastreux. Sarcey écrit un article assassin qui alimentera une longue polémique avec Becque.
En 1893, Becque est invité par l’écrivain italien Sabatino Lopez à faire une tournée de conférences et de représentations en Italie. L’année suivante, il intervient en Belgique mais également au Théâtre de l’Odéon. En 1895, il publie les Souvenirs d’un auteur dramatique. Il publie en 1897 quatre courtes pièces : L’Exécution, Le Départ, Veuve ! et Le Domino à quatre. Il commence une nouvelle pièce Les Polichinelles qu’il ne terminera pas.
Il décède le 12 mai 1899 dans une extrême pauvreté, qui ne permet pas de payer ses obsèques.