Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
MEMOIRE DE CENDRES
EAN : 9782381024547
Édition papier
EAN : 9782381024547
Paru le : 28 nov. 2024
27,95 €
26,49 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782381024547
- Réf. éditeur : 6906693
- Collection : HISTORIQUE, REG
- Date Parution : 28 nov. 2024
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 702
- Format : 0.00 x 17.00 x 24.40 cm
- Poids : 1.1kg
- Interdit de retour : Retour interdit
- Résumé : Elisabeth, 18 ans, violoniste, rêve d'accomplir une carrière musicale. Ses rêves sont contrariés par sa mère, anglaise d'origine qui, inquiète des bruits de guerre qui circulent en ces années 38-39, décide de retourner avec sa fille en Angleterre. Désespérée, Elisabeth se donne à un jeune homme, Pierre, qui l'épouse. L'Annexion de l'Alsace-Moselle par l'Allemagne va bouleverser la vie de la jeune femme. Pierre incorporé, elle est confrontée aux exigences des nazis et découvre, également, la jalousie d'une adolescente, amoureuse de son mari, et qui a juré sa perte. Mais elle résiste à sa façon, menant, de nuit, des prisonniers en fuite, vers la liberté. Malheureusement, elle est victime du haut-gradé de la SS qui tient le village sous sa coupe et qui compte s'arroger ses talents, ce qu'elle refuse. L'ignoble vengeance du nazi lui inflige une blessure à vie. Pierre rentrera-t-il un jour et saura-t-il reconstruire, pour eux, un avenir heureux ?
- Biographie : Née, en 1943, de deux familles messines, l'une catholique et l'autre protestante, qui avaient été allemandes jusqu'en 1918, j'ai baigné durant toute mon enfance dans ces régions d'Alsace et de Lorraine à la double culture, ce qui a profondément marqué ma personnalité. Dans nos villages, jusqu'à l'âge de 20 ans, j'ai entendu parler le patois, teinté d'Allemand. Mes grands-parents pratiquaient couramment l'Allemand qui avait été leur langue maternelle. J'ai côtoyé les trois religions, catholique, protestante et juive puisque l'Alsace et la Lorraine avaient échappé au Concordat de 1905 séparant l'église et l'état. Toutes ces différences m'ont appris la tolérance tant elles m'ont laissé d'émouvants souvenirs, souvenirs que je reprends sous diverses formes dans mon roman. J'ai remis en scène beaucoup de faits entendus, voire vécus durant mon enfance et mon adolescence. Ma famille paternelle était arrivée de Munich (Bavière) après 1870 et s'était installée à Metz. C'était une famille de musiciens, mon arrière-grand-père était chef d'orchestre, mon père pianiste, mon oncle violoniste et ma grand-tante une cantatrice renommée. Moi-même ai appris le piano, enfant, et un jour que l'organiste du temple protestant de notre village s'était absentée, je l'ai remplacée pour les cultes du dimanche. J'étais adolescente et ce fut une riche expérience. Je n'ai connu que la grande musique, constamment imposée par cette famille très attachée à l'éducation et à ses traditions. Les chanteurs de l'époque étaient interdits à la maison et jamais un disque « moderne » n'y fut toléré . J'eus l'immense tristesse de perdre ma mère à l'âge de 15 ans. Agée de 35 ans, mère de quatre enfants dont j'étais l'aînée, elle disparut en six mois, emportée par un cancer des os. J'étais alors en pension à Phalsbourg, et je n'eus, durant ces six mois, l'occasion de ne la revoir que deux fois. C'était en 1959. Je devais apprendre, beaucoup plus tard que, dans la chambre qu'elle occupait étaient placées toutes le personnes en fin de vie, et qu'elle assistait ainsi à leur agonie, la plupart du temps très douloureuse, voire effrayante. Cela devait, beaucoup plus tard, donner une nouvelle orientation à ma vie. Ainsi, nous nous retrouvâmes, mon frère, mes deux s?urs et moi, installés dans une maison que mon père avait achetée, entre Sarrebourg et Saverne, dans ce village, lieu aimé qui occupe toujours mes pensées et dont je n'ai pas tenu à citer le nom dans mon roman. Ma grand-mère maternelle, femme douce et courageuse vint s'occuper de nous.