FEMINISME

Anamosa - EAN : 9782381910871
LEPINARD ELEONORE
Édition papier

EAN : 9782381910871

Paru le : 29 févr. 2024

9,00 € 8,53 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9782381910871
  • Réf. éditeur : 1015057
  • Collection : MOT EST FAIBLE
  • Editeur : Anamosa
  • Date Parution : 29 févr. 2024
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 112
  • Format : 1.00 x 10.20 x 19.20 cm
  • Poids : 104gr
  • Résumé : Féminisme : mot explosif, chargé de batailles, d'identifications et de contradictions. Mot d'importance donc pour la collection Le mot est faible, dont la professeure en études de genre Éléonore Lépinard s'empare ici avec brio pour le recharger d'une exigence toujours renouvelée de penser ses propres contradictions et de réinventer de nouvelles pratiques d'émancipation.

    Un mot explosif, qui serait pour certain·es, à chaque époque, porteur
    d'excès, d'une demande d'égalité risquant de renverser l'ordre établi,
    d'un désir d'imposer de nouvelles identités ou de prescrire un nouveau
    langage. Un mot brûlant aussi, dont l'incandescence est aujourd'hui
    ravivée, à coups de hashtags, de témoignages et de colères rendues
    publiques, de manifestations et de chorégraphies à dimension
    planétaire. Un mot porteur de contradictions également, car la tentation
    est toujours grande d'imposer une définition commune et légitime du
    féminisme pour toutes celles et ceux qui voudraient se revendiquer de ce
    projet politique, et le risque tout aussi grand que cette définition se
    révèle excluante. Les rassemblements de toutes, #NousToutes,
    contrastent ainsi avec les conflits et colères, les #NousAussi clamés par
    les exclu·e·x·s d'un discours qui se veut universaliste mais qui ne
    manquerait pas de toujours ériger des frontières, des clôtures autour
    d'un " bon " féminisme, accessible à certaines et pas à d'autres...
    Face à tout cela et à ces avalanches de tendances ou de versions
    (féminisme radical, business feminism, féminisme matérialiste, afroféminisme,
    transféminisme, féminisme queer, écoféminisme...), on peut
    se demander si le mot peut désigner un projet commun dont les
    contours seraient identifiables. Comment un mouvement qui semble
    s'énoncer au nomd'un sujet qui a l'apparence de l'évidence, les femmes,
    peut-il s'avérer si protéiforme ? Comment peut-il être étiré jusqu'aux
    limites de ses possibilités et de son histoire puisque, dans certains
    contextes, il devient revendiqué par des fractions de ceux-là même qui
    l'ont tant combattu, les idéologies de droite voire d'extrême droite ? Y at-
    il encore un dénominateur commun ? Le féminisme est-il voué à
    l'éclatement et à la récupération ou peut-il continuer de nourrir nos
    imaginaires, nos désirs, nos luttes et nos vies ?
    L'autrice défend ici brillamment que ces luttes et ces conflits sont
    essentiels au féminisme, au sens où le féminisme porte une exigence
    toujours renouvelée de penser ses contradictions, de répondre à celles
    qui en contestent les frontières, de réinventer de nouvelles pratiques
    d'émancipation. Pour autant, accepter l'importance de ces conflits n'est
    pas céder au relativisme : toutes les versions du féminisme ne sont pas
    bonnes à adopter ou équivalentes. Loin de là.

Haut de page
Copyright 2024 Cufay. Tous droits réservés.