Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
BAP N55 - PLOTIN ET LE CHRISTIANISME - TRIADE PLOTINIENNE ET TRINITE CHRETIENNE
Beauchesne - EAN : 9782701012582
Édition papier
EAN : 9782701012582
Paru le : 1 sept. 1992
35,00 €
33,18 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782701012582
- Réf. éditeur : 307303
- Collection : B.A.P
- Editeur : Beauchesne
- Date Parution : 1 sept. 1992
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 238
- Format : 1.90 x 3.50 x 21.50 cm
- Poids : 290gr
- Interdit de retour : Retour interdit
-
Résumé :
Entre écrivains chrétiens des IVè ou Vè siècles et Plotin, parler de filiation serait généralement excessif. En revanche on ne saurait leur dénier tout cousinage
Toutefois, une grande prudence s’impose ici : plusieurs Pères de l’Eglise ont subi ça et là une certaine influence de Plotin, c’est incontestable ; mais si l’on relève sans précaution cette influence, on risque une sorte de choc en retour : être inconsciemment amené à lire l’auteur des Ennéades à la lumière de la théologie patristique. Alors se produit comme un balancement qui va du plotinisme au christianisme, puis revient de celui-ci à celui-là, le christianisme empruntant au néoplatonisme quelque chose de sa « mystique », mais colonisant en retour l’interprétation de Plotin par des perspectives chrétiennes.
Il se pourrait bien que maintes lectures des Ennéades depuis la Renaissance n’aient pas suffisamment échappé à ce concordisme déformant qui christianise volontiers Plotin. Cela prend un tour assez piquant lorsqu’on lui attribue une doctrine des « trois hypostases ». Une telle expression ne doit-elle rien, chez ceux qui l’emploient alors, au dogme trinitaire chrétien ? Car non seulement les chrétiens ont utilisé cette formule « trois hypostases » avant les Ennéades, mais surtout Plotin, quant à lui, ne l’emploie jamais…
Aurait-il même pu s’en servir pour désigner simultanément l’Un, l’Intellect et l’Ame ?
Paul Aubin S.J., né en 1922, ancien professeur de théologie dogmatique à l’Université catholique d’Angers, appartient à la Faculté de théologie des Jésuites français (Centre Sèvres, Paris).